caméra-suiveillance

L’installation, récemment, d’une caméra de surveillance au niveau de l’avenue de la République, à Mégrine (gouvernorat de Ben Arous), pour contrôler les espaces publics devenus des dépotoirs anarchiques, a suscité des controverses.

Certains habitants ont soutenu cette initiative et revendiqué sa généralisation en vue de réduire les points noirs et les dépotoirs anarchiques qui se sont proliférés dans toutes les artères de la ville, ont-ils affirmé au correspondant de l’Agence TAP.

D’autres ont formulé des soucis concernant le respect de la réglementation en vigueur relative à la protection des données personnelles et l’utilisation des équipements de surveillance dans les espaces publics. Le président de la délégation spéciale de Mégrine Safouane Fassi a indiqué que pour l’instant, une seule caméra a été installée à l’avenue de la République alors qu’une autre est en cours à l’avenue Habib Bourguiba, ajoutant que la municipalité de Mégrine va acquérir 7 autres caméras pour les placer prochainement dans d’autres voies publiques.

Le président de l’instance nationale de protection des données à caractère personnel Chawki Gaddes avait souligné, dans des déclarations aux médias, que l’utilisation des caméras de surveillance est soumise à la loi du 24 juillet 2004 qui stipule que ces équipements ne peuvent être installés que dans les lieux publics, les espaces collectifs de travail et les infrastructures de transport (aéroports, ports, parkings de voitures,..).


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