Le ministère du Commerce et de l’Artisanat mène une action de sensibilisation sur les dangers du fer à béton de contrebande qui risque, dans les constructions où il est utilisé, de causer des fissurages, voire des effondrements.

Dans un pays comme la Tunisie, où la volonté de devenir propriétaire préoccupe toujours autant les Tunisiens et où les immeubles et maisons poussent comme des champignons, la sécurité de construction reste primordiale. Un cri d’alarme est donc poussé par les autorités pour alerter l’opinion publique sur la présence en Tunisie de fer à béton de contrebande (introduit frauduleusement par des camions depuis les pays voisins) présentant de réels dangers dans la construction des bâtiments.

Le fer à béton, sous forme de barres nervurées, est utilisé dans la construction pour armer le béton et joue un rôle essentiel dans la solidité et la pérennité des bâtiments et des logements. Devant l’importance vitale et sécuritaire de cette composante incontournable dans la construction, les pouvoirs publics et les experts du domaine ont mis au point une norme de fabrication très stricte (NT = Normes Tunisiennes) que certaines entreprises tunisiennes n’hésitent pas à doubler d’une norme européenne (NF = Normes Françaises) pour renforcer la preuve de la qualité de leur fer à béton.

D’ailleurs, l’excellente réputation du fer à béton tunisien a traversé nos frontières du fait de son export massif dans le passé vers des pays aussi lointains que l’Espagne et le Japon.

Les producteurs tunisiens de fer à béton ont à cœur de respecter toutes les normes en vigueur et soumettent leur production à des tests réguliers tout en se conformant aux règles de traçabilité : chaque producteur de fer à béton tunisien est facilement
reconnaissable à son poinçon spécifique sur chaque barre, et l’INNORPI (Institut National de la Normalisation et de la Propriété Industrielle) contrôle régulièrement en laboratoires les productions de fer à béton sur des échantillons prélevés.

Depuis plusieurs mois, on assiste à l’arrivée en Tunisie d’un fer à béton de contrebande qui représente un véritable danger pour les bâtiments, n’étant soumis à aucune règle, à aucun test de l’INNORPI et à aucune norme. Vendu moins cher, il est délivré sans facture pour éviter toute traçabilité en cas de problème. Le consommateur tunisien doit exiger une facture mentionnant l’origine tunisienne lorsqu’il achète d’un revendeur pour avoir un recours s’il constate que sa construction se fissure ou pire, s’effondre.

Une campagne de sensibilisation envers le consommateur tunisien est en train d’être mise en place partout sur les médias sous l’égide de l’Institut National de la Consommation, de l’Association pour la Défense du Consommateur et de la Chambre Syndicale des Producteurs de Fer à Béton.

Source: communiqué


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