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Pas d’accord entre l’UGTT et l’UTICA sur la majoration de salaire

société-UGTT

Aucun accord n’a été trouvé, entre l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) sur les majorations salariales du secteur privé. Néanmoins les deux parties ont convenu de poursuivre les pourparlers lors d’une réunion prévue, lundi prochain à 10 h.

A l’issue d’une réunion tenue, jeudi, au siège du ministère des Affaires sociales, le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Noureddine Tabboubi, a déclaré aux médias que « les négociations sociales n’ont pas avancé d’un iota », faisant état de « divergences de vue entre les deux parties ».

« Les deux parties semblent camper dans leurs positions », a-t-il regretté, citant à ce propos « plusieurs questions encore en suspens, telles que l’accord-cadre et la date de l’entrée en vigueur des majorations salariales ».

Tabboubi a formulé le souhait de voir l’UTICA présenter des solutions lors de la réunion de lundi prochain et partant, donner un « signal positif » aux employés du secteur privé qui, a-t-il dit, sont « impatients de voir les résultats des négociations notamment en cette rude conjoncture sociale et la détérioration de leur pouvoir d’achat».

Le responsable syndical a annoncé, par ailleurs, la tenue d’un rassemblement ouvrier, samedi prochain, devant le siège de l’UGTT, lors duquel seront présentés les résultats des négociations salariales du secteur privé.

En contrepartie, le membre du bureau exécutif de l’UTICA, Khalil Ghariani a relevé des « divergences de vue entre les deux organisations, notamment autour l’article 5 de l’accord-cadre relatif à la fixation de la date d’entrée en vigueur des majorations salariales du secteur privé».

«L’UTICA n’a pas d’objection de principe à l’égard de la date d’entrée en vigueur des majorations. Seulement, il faut fixer avec soin le taux de ces augmentations», a-t-il précisé.

«Notre voeu est de parvenir à fixer le taux de cette majoration dans les plus brefs délais sur la base d’un critère objectif qui prend en considération la dégradation du pouvoir d’achat ainsi que les moyens de l’entreprise, son budget ainsi que sa pérennité», a souligné le membre du bureau exécutif de l’UTICA.

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