Asma Gmati, 27 ans, est un nom qui commence à être connu dans un domaine qui ne se féminise que très timidement, en Tunisie, l’élevage bovin.

Après deux ans d’études d’anglais à l’Institut “Bourguiba School”, à Tunis, cette jeune originaire du Kef (nord-ouest du pays), a choisi de renouer avec la vocation agricole de sa région. Elle a suivi une formation de quatre mois, au Centre de formation professionnelle de Sidi Thabet, avant de se lancer à son propre compte.

Asma dirige, aujourd’hui, une petite ferme de 18 vaches laitières, défiant les regards incrédules de ceux qui pensent toujours, que l’agriculture est une affaire d’hommes. En effet, si le taux de présence des femmes dans l’agriculture est estimé à 65%, 4% seulement, sont propriétaires de terres agricoles, selon l’Union tunisienne de l’Agriculture et de la pêche (UTAP).

Mais si elle fait autant parler d’elle, ce n’est pas seulement, pour son parcours atypique pouvant servir de référence pour les chômeurs de son âge, mais aussi, pour sa passion pour les réseaux sociaux qu’elle a transformés en véritables canaux de promotion de son projet et son attachement viscéral au monde qu’elle s’est elle-même forgée.

Juchée sur son tracteur, caressant ses vaches qui pâturent sur 5 hectares de pré, nettoyant son étable ou profitant de petits moments de repos en pleine nature…La jeune femme fait la chronique de son quotidien, à travers ses publications sur Facebook et Instagram. Ces publications attirent l’admiration et le respect de la majorité de ceux qui les suivent.

“Mais je reçois aussi, des commentaires déplacés de la part de ceux qui n’acceptent toujours pas, qu’une femme soit leur rivale, ou de femmes qui doutent encore, de la capacité d’une femme à sortir de l’ombre”, déclare-t-elle, dans une interview à l’agence TAP.

“Dans un monde où tout s’accélère, j’ai choisi d’avancer lentement, mais sûrement”

Fille d’agriculteur, Asma a ressenti très tôt une passion pour l’agriculture, mais elle ne savait comment s’y prendre, face à un entourage peu coopératif. “Ma famille était un peu réticente et particulièrement, mon père, car il savait mieux que quiconque, les difficultés de ce métier. Mais face à mon obstination, il a fini par accepter de m’aider à me lancer sur ce chemin”.

“Dans un monde qui s’affole et où tout s’accélère, j’ai choisi d’avancer lentement, mais sûrement. J’ai commencé, il y a deux ans, avec deux vaches laitières, un petit pas que j’ai franchi, grâce au soutien financier de mon père, qui m’a octroyé également, 5 hectares pour bâtir mon empire”.

Aujourd’hui, “son empire” compte 18 vaches laitières. Elles portent toutes un prénom et c’est au rythme de leurs besoins (traite, nourriture, nettoyage…), qu’elle meuble ses jours et ses nuits.

“C’est une activité qui demande beaucoup d’efforts physiques. Mais ma fatigue se dissipe souvent, dans les regards reconnaissants de mes vaches. Les moments que je partage avec elles, sont les moments les plus précieux de ma vie”, se livre-t-elle.

Assistée, irrégulièrement, par une femme de son entourage, Asma n’a toujours pas, l’intention de recruter des ouvriers. “Je refuse encore, d’avoir recours aux crédits bancaires. Je préfère m’autofinancer petit à petit, en vendant du lait”.

Il lui arrive aussi, de vendre des veaux pour s’autofinancer ; un acte qu’elle décrit comme étant “la plus dure des séparations”, dans l’une de ses vidéos partagées sur les réseaux sociaux.

L’avenir, elle le façonne au fil des jours, et elle le voit brillant et prospère à l’image de ses rêves. “Je continuerai à agrandir mon cheptel, mais je compte me lancer parallèlement, dans la fabrication des fromages et dans l’apiculture, vu que j’ai déjà l’espace nécessaire. Et en m’agrandissant, j’aurai certainement besoin de constituer une équipe pour mener à bien mes ambitions”.

Accro aux avancées technologiques, notre agricultrice compte à l’avenir, se servir des nouvelles technologies pour faciliter la gestion de son projet et optimiser son rendement.

L’agriculture, c’est pour elle, “un art ouvert à toutes les avancées”

Aux chômeurs de son âge, elle n’a qu’un seul message. “Ayez un objectif dans la vie et suivez-le, aussi petit soit-il. Il grandira au fur et à mesure que vous grandirez ! Durant la première année de mon projet, je n’ai fait aucun bénéfice, il n’y avait que des charges, mais j’ai continué à me battre, car j’avais un objectif et un rêve auxquels je crois fermement. Et ce rêve est devenu réalité”.

Asma Gmati, l’éleveuse de vaches laitières, a trouvé son bonheur dans le pré. A travers sa réussite, elle incarne l’espoir, la compétence et l’exemplarité de la femme tunisienne, qui célèbre demain 8 mars, avec toutes les femmes du monde, la Journée internationale de la femme.

Par IMEN GHARB/TAP

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Le magazine américain Forbes vient de publier une version européenne de son classement 30 under 30 (30 au dessous de 30 ans), qui consacre les réalisations des jeunes qui ont moins de 30 ans.

Parmi eux, figure une jeune franco-tunisienne, qui fait partie de la liste des jeunes 30 entrepreneurs sociaux prometteurs et qui cultive le rêve tunisien en grand : Sarah Toumi.

Cette jeune franco-Tunisienne âgé de 29 ans a lancé l’entreprise  « Acacias For All » dans la région dont son père est originaire,Bir Salah. Le but de son entreprise social est de lutter contre la désertification des terres arides de la région avec des techniques durables comme la plantation d’Acacias.

Sarah et son père ont commencé à travailler informellement avant de lancer un club destiné spécialement aux agricultrices locales. Ils les ont aidé à subvenir à leurs besoins en plantant des arbres ; le Moringa.

Découvrez ci-dessous la présentation du projet de Sarah Toumi “Acacias for All” pour la chaine TV5 monde :

L’aventure de Sarah Toumi dans l’entreprenariat social a débuté très tôt. Sarah est dans le milieu associatif depuis l’âge de 11 ans. Elle a travaillé en Tunisie avec son père dans l’association ACPE, puis pour l’organisation internationale Taking IT Global, avant de créer l’association Dream Of Tunisia dont elle sera la présidente de 2008 à 2012.

L’objectif de Sarah Toumi est de transformer le village de son père, Bir Salah, en un village durable où chaque enfant, chaque femme, trouve un espace pour s’épanouir culturellement, socialement, économiquement. Elle fait partie de ces personnes qui ont la vision et le leadership nécessaire pour changer le monde, et le monde la reconnait pour son engagement dans l’économie sociale et solidaire.

D’après Tekiano

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Professeur de langue française, à la retraite, Leila Mezghanni a réussi une préparation innovante de la confiture, à travers le mélange de nouvelles composantes «peu connues», comme la composante de la confiture du citron, de la bergamote et de la pomme.

Elle utilise aussi la bergamote, rare sur le marché, connue pour ses vertus en tant que remède pour le cœur, et prépare la confiture de figue de barbarie avec la pistache et le thym, constituant ainsi un mélange unique en son genre.

Mezghanni pleine d’énergie, ambitionne de développer son projet et de mieux le commercialiser sur le marché local et pourquoi pas à l’étranger, surtout qu’elle suit des méthodes traditionnelles dans la préparation de la confiture, tout en utilisant de diverses variétés de fruits et excelle dans l’emballage du produit dans des bocaux en verre. 70 ans, a avancé que son «projet est inédit. Il a démarré en juin 2014, depuis que ses voisines lui ont demandé de préparer de la confiture d’abricot”. Face à la forte demande sur ses produits, elle a décidé de développer cette idée de projet et s’est adressée à l’institut de la nutrition afin d’obtenir un certificat de conformité aux normes de qualité pour ses produits, après avoir procédé aux analyses nécessaires en avril 2014.

Elle a choisi «le goût d’antan » comme appellation à son produit, au vu des méthodes traditionnelles qu’elle a adoptées. «Cela nous rappelle au goût qu’on a savouré étant petit, à l’instar de la confiture de grenade, de sésame, de fraises et d’abricot».

Mezghanni projette de préparer de la compote pour nourrissons surtout que ses produits sont naturels et ne contiennent aucun conservateur ni de «gélatine», sauf un ajout de 10% seulement de sucre. Pour elle, il est inconcevable d’importer de la compote pour bébé de marques internationales alors qu’en Tunisie nous disposons de toutes matières premières nécessaires. Elle a pointé du doigt l’absence de cadre législatif spécifique à ce produit, pour les industriels locaux.

Abir Derbali jeune gérante du groupement de développement agricole à Zelfane (Kasserine), surnommé “le sultan des fruits”, a pour sa part, vanté avec enthousiasme “le goût exquis” et “les multiples vertus” des figues de barbarie et présente aux visiteurs les produits du groupement tels que le “ROBB” (mélasse) ou encore la confiture confectionnées à partir des figues de barbarie.

Le groupement qui regroupe 47 femmes agricultrices s’inscrit dans le cadre du projet d’accès aux marchés des produits agroalimentaires et de terroir. Une autre agricultrice Zohra Ghiloufi, membre de l’URAP de Kébili s’est plainte de la manière dont sont exportées les dattes puisque les grands exportateurs tentent de maîtriser le marché “pour affaiblir l’agriculteur et l’obliger à vendre à des prix dérisoires entre 1,8 D et 2,2 D”, pour ensuite les revendre au triple de leurs prix dans d’autres gouvernorats.

Elle a affirmé la détermination des petits agriculteurs à lutter contre ses pratiques et ce en récoltant les dattes et les stockant dans des unités frigorifiques ou en les vendant aux commerçants libyens.

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La saison d’exportation des dattes démarrera, à partir de jeudi 08 octobre 2015, a indiqué, mercredi, le Groupement interprofessionnel des fruits(GIF) dans un communiqué.

Les exportateurs des dattes ont exprimé, lors d’une séance tenue, à cette occasion, leur engagement, à soutenir les agriculteurs afin de dépasser la période de stagnation de la promotion des dattes.

Les agriculteurs ont, de leur coté, exprimé leur disposition à garantir des dattes de bonne qualité et qui répondent aux exigences des marchés internationaux. Les prix de référence minimum des dattes ont été fixés, lors de cette séance de travail :

-Variété de « Deglet Nour régime» : 2,2 dinars le kilogramme pourvu que le taux des dattes en vrac ne dépassera pas 10%. -Variété de « Deglet nour vrac »: 1,8 dinar le kilogramme à condition que le taux de contamination des dattes par la pyrale des dattes ne dépasse pas 10%.

Ont pris part à cette séance de travail, les représentants des Unions régionales de l’Union tunisienne de l’industrie(URICA)à Tozeur et Kébili et les chambres syndicales des exportateurs des fruits, légumes et dattes relevant de l’UTICA.

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La récolte des dattes pour la saison 2015-2016 sera de l’ordre de 245 mille tonnes, enregistrant une hausse de 9% par rapport à la saison écoulée (225 mille tonnes), selon les prévisions du groupement interprofessionnel des fruits (GIF).

Le directeur général du groupement Mohamed Ali Jendoubi a déclaré, à l’agence TAP, que 33 millions de régimes de dattes ont été vaccinés contre 31,1 millions la saison dernière.

Jusqu’au 2 septembre courant 97 mille tonnes de dattes ont été exportées pour une valeur de 445 millions de dinars (MDT) contre 84 mille tonnes d’une valeur de 370 MDT, lors de la saison écoulée.

Jendoubi a souligné que la valeur des exportations de dattes atteindrait 500 MDT, d’ici la fin de l’actuelle saison (30 septembre 2015). Il a démenti toutes les informations qui circulent dans les zones de production quant à la forte augmentation des prix des moustiquaires en plastique.

Il y a lieu de signaler que nombre d’agriculteurs et de producteurs se sont plaints, au cours de la dernière période, de la cherté de ces moustiquaires et du plastique.

Le responsable a fait savoir, à ce sujet, que la moustiquaire est subventionnée à hauteur de 80% par l’Etat et que son prix réel s’élève à 2 dt dont l’agriculteur ne paie que 400 millimes. Et de poursuivre que le coût total de subvention des moustiquaires utilisées pour la protection de la récolte du ver des dattes est estimée à environ 4 MDT.

Par ailleurs, a-t-il dit, 400 tonnes de plastique ont été fournies en vue de protéger les palmiers-dattiers des pluies, faisant remarquer que le stock journalier de ce produit est de l’ordre de 60 tonnes et que les zones de production ont bénéficié de 310 tonnes de plastique.

Jendoubi a fait savoir qu’il a été décidé, en coordination avec toutes les parties prenantes, d’augmenter le prix du plastique de 3,200 dinars/ kg à 4 dinars/kg, estimant qu’il s’agit là d’une « légère » hausse du prix (0,800 dinars).

D’après lui, la stratégie qui a été élaborée, depuis 3 ans, avec les professionnels du secteur, vise à réduire la subvention du plastique de 10% par an, au profit de la moustiquaire, et ce, afin préserver la qualité et la rentabilité, soulignant que le moustiquaire est en mesure de protéger elle aussi la récolte des pluies.

Le directeur général du GIF a affirmé, aussi, que la fin de l’année en cours sera marquée par le démarrage de la réalisation de la nouvelle stratégie 2030 du secteur.

A ce moment là, la saison de la cueillette des dattes coïncidera avec l’avènement du mois de Ramadan, soit le pic de la consommation de ce fruit. Aussi, a-t-il dit, il faut bien se préparer à ce rendez- vous grâce à un approvisionnement convenable des marchés locaux et étrangers.

D’après lui, la stratégie 2030 comprendra, aussi, un meilleur positionnement sur les marchés prometteurs, en l’occurrence des marchés asiatiques et américains, tout en renforçant la présence des dattes tunisiennes sur les marchés traditionnels.

Le groupement veille aussi, a-t-il indiqué, à la valorisation des dattes locales afin d’améliorer la valeur ajoutée, et ce, en adoptant le produit Halal et les dattes biologiques ainsi que celles dénoyautées, outre le recours à la labellisation spécifique.

Dans ce cadre, il a annoncé que les efforts sont axés, actuellement, sur la création d’un label spécifique aux dattes de Kébili.

Le responsable a affirmé, en outre, que l’on s’orientera, à partir de la nouvelle saison, vers la mécanisation dans les oasis tunisiennes, en introduisant des équipements facilitant la vaccination et la cueillette, et ce, au vu de manque de la main d’œuvre.

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Les services concernés du ministère de l’Agriculture ont prélevé des échantillons afin de les analyser et déterminer les raisons de ce phénomène, a affirmé Hédia Lajnef, ingénieure à la Direction de la pêche au Commissariat régional de l’agriculture de Ben Arous.

Une équipe spécialisée s’est rendue à la plage de Radès où elle a constaté l’existence de grandes quantités, voire des milliers de poissons sans vie, a indiqué Lajnef à l’Agence TAP.

Ces poissons auraient succombé à un manque d’oxygène provoqué par la pollution du canal, a-t-elle dit, rappelant qu’il s’agit du deuxième incident après celui survenu en mai dernier, sur la même plage.

Le directeur d’Hygiène et de Protection de l’Environnement au ministère de la Santé Publique, Mohamed Rabhi avait déclaré, auparavant, à l’Agence TAP que c’est au ministère de l’Agriculture de faire les analyses nécessaires, dans ce cas, « parce que le poisson est considéré comme un produit de la mer qui n’a pas été encore commercialisé »

Parallèlement, une équipe du ministère de la Santé Publique procède, de son côté, au prélèvement d’un échantillon de l’eau du canal pour le soumettre à des analyses physico-chimiques et voir si sa contamination est à l’origine de la mort de milliers de poissons.

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Le même communiqué indique que cette quantité saisie contient de l’acide salicylique considéré comme étant un conservateur alimentaire dont l’utilisation est interdite pour les produits de consommation.

Les équipes de contrôle économique ont parachevé toutes les procédures juridiques nécessaires dans l’opération de saisie qui s’inscrit dans le cadre d’une campagne de vérification de la salubrité et la qualité des produits et des marchandises exposés dans les différents circuits de distribution, outre l’émission d’une autorisation de destruction des quantités saisies.

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« 42 pc du budget (soit 5,310 MDT) sera attribué au secteur des forêts, à l’aménagement des périmètres agricoles et à la rémunération des travailleurs des chantiers dans le secteur forestier, souligne le rapport. Selon la même source, 37% (soit 4,625 MDT) sera réservé à la poursuite des projets hydrauliques, dont notamment le forage de nouveaux puits pour l’irrigation.

S’ajoutent à ces fonds, des reliquats des budgets précédents d’un montant de 15,647 MDT, consacrés au forage de nombreux puits programmés à Oued Ertam (Nefta), l’irrigation de l’oasis Jehim 2 (Tozeur), le forage d’un puit profond à l’ancienne oasis de Tozeur, outre la création d’une zone irriguée à Oued Sebkha (délégation de Tamaghza).

D’autres projets sont programmés, portant notamment sur l’aménagement d’un périmètre irrigué à Oued Ertam (Nefta) et de plusieurs pistes agricoles, la réalisation de la première partie du programme d’aménagement des pâturages, qui s’étale sur 5 ans et le démarrage du programme de lutte contre la désertification, financé par le gouvernement italien à hauteur de 15 MDT.

La priorité sera accordée à la réalisation des projets à forte rentabilité, précise le rapport de la CRDA.

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Selon le commissaire régional du développement agricole de Sousse, Moncef Omrani, les besoins de l’actuelle saison en main- d’œuvre spécialisée sont estimés à 8300 ouvriers pendant la période de cueillette et de trituration des olives qui devrait s’étaler sur quatre mois.

De son côté, le président de la chambre nationale des propriétaires d’huileries, Fethi Belkhiria, 210 huileries d’une capacité de trituration quotidienne de 4920 tonnes seront mises à la disposition des agriculteurs.

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Un incendie qui s’est déclaré mercredi après-midi à l’ancienne oasis de Kébili a détruit 284 palmiers, étendus sur une superficie de deux hectares.

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