Cette nouvelle rubrique mettra désormais à l’honneur des femmes culturellement très loin de nous. Elles ne partagent peut être pas nos préoccupations professionnelles ou personnelles, notre quête de confort matériel ou de réussite sociale mais, pour autant, elles ont souvent de commun avec nous d’être celles qui transmettent, les gardiennes du foyer et celles qui donnent la vie. Avec humilité, nous irons à leur rencontre pour apprendre d’elles et découvrir d’autres coutumes, d’autres rites, d’autres images que celles que nous connaissons.Nous avons décidé d’inaugurer la rubrique par une ethnie de femmes assez méconnues du grand public, et sujettes à toutes les polémiques, à tous les fantasmes : les femmes girafe.

La vérité sur ces femmes au long cou
Les Padong, plus communément appelées «femmes girafes» ou «femmes aux longs cous» sont l’une des ethnies les plus récemment arrivées en Thaïlande. Ils y sont arrivés en 1987, chassés par la répression birmane.Ce qui distingue le plus les Padongs des autres tribus est probablement leur extraordinaire costume. Alors que les hommes sont vêtus de chemises et pantalons en coton de couleurs sombres, les femmes sont célèbres pour l’étonnant collier de cuivre à 20 ou 25 anneaux qu’elles portent autours du cou.

En fait, les femmes girafes portent des colliers spirales et non des anneaux tel qu’on le croit. La petite fille Padong reçoit son premier collier vers l’âge de cinq ans après qu’on lui ait enduit le cou de pommade. Puis, au fur et à mesure de la croissance, celui-ci est remplacé par une spirale plus longue, jusqu’à ce que la jeune fille se marie. Certaines femmes portent jusqu’à 28 anneaux pouvant atteindre les 6 kg. Le port du collier est pour ce peuple un critère de beauté et un signe de préservation de leur culture. En provoquant un affaissement claviculaire et poussant les côtes vers le bas, on donne ainsi l’impression que le cou est plus long. Mais, pour en finir une bonne fois avec les fausses croyances, il faut savoir que ces spirales n’affectent pas les vertèbres du cou pour les allonger, et que si une femme Padong ôte son collier, les muscles remontent lentement pour retrouver leur position normale. Cette action ne peut absolument pas lui faire perdre la vie contrairement à ce que dit la légende

D’où vient la spirale de la tradition ?
Les origines mystérieuses des anneaux portés par les femmes girafes, semblent dater du XIe siècle, mais ne sont toujours pas clairement établies. Beaucoup d’hypothèses ont été émises par les anthropologues. On dit que c’était pour se protéger des tigres qui auraient tendance à mordre d’abord au cou. Un vieux rite Padong raconte qu’il y a longtemps, des esprits en colère contre les hommes auraient envoyé des tigres afin de dévorer les femmes. De peur que ces dernières ne soient tuées, les ancêtres leur auraient alors ordonné de porter des colliers pour ne pas être égorgées par les fauves. On dit aussi que c’était un moyen  d’enlaidir les femmes afin qu’elles ne soient pas enlevées par d’autres tribus. Le rapt étant dans des temps plus reculés une pratique courante des sociétés tribales. C’est peut-être aussi pour ressembler au dieu-dragon, figure mythique du folklore Kayan et qui d’après la légende aurait donné naissance aux humains.

Les effets du tourisme?
Le plus grand village Padong, Ban Nai Soi reçoit ou recevait, difficile d’obtenir de vrais chiffres, à peu près 1 200 touristes par année et prendrait encore une taxe d’entrée de 250 Baht (environ 5,6 Euros) par personne. Pourtant, selon U Ladu, le chef Padong de Ban Nai Soi, les habitants ne peuvent plus compter sur la venue de touristes attirés par leurs femmes girafe, et le nombre de visiteurs étrangers a brusquement chuté. Pendant le boom touristique des années 1990, les femmes pouvaient gagner jusqu’à 60 euros par mois en posant pour les curieux et en leur vendant des souvenirs. Mais, les troubles politiques, les tsunamis de 2006 et la crise économique mondiale ont réduit le nombre de touristes en Thaïlande de 20 % en 2009. “A l’époque du tourisme florissant, des compagnies privées thaïlandaises prenaient alors soin de l’éducation des Padong et offraient même des bourses à leurs enfants”, explique U Lay Maung, chaque brochure touristique montrait la photo d’une femme girafe.

« Le village est disposé comme un marché : Des kiosques sont disposés de chaque côté. Les femmes y vendent des foulards, des statuettes, des bracelets en laiton. Elles acceptent aussi volontiers de se faire photographier, mais sans échange d’argent. Cela s’est fait très respectueusement. Ces femmes n’ont pas d’autres moyens de gagner leur vie, elles vendent leur artisanat et continuent de porter leurs vêtements traditionnels, car elles savent bien que les touristes aiment les voir en “costumes”. Mais, on a vu une femme avec un cellulaire, une autre en scooter…Elles perpétuent cette tradition pour gagner leur vie.

Et de nos jours ?
On dit que le gouvernement Birman tenterait de limiter la perpétuation de cette tradition pour donner une image plus occidentale au pays, certaines femmes Padong lui emboiterait le pas. En Thaïlande, les Padong peuvent accéder à quelques progrès de la vie moderne, comme posséder un vélomoteur, ce qui est impensable en Birmanie. Pourtant les Padong continuent de privilégier leurs propres écoles plutôt que les écoles thaïes. Ils continuent de se marier entre eux comme le veut la tradition et rêvent de rentrer en Birmanie.

Ma-Da, une très jolie femme de 20 ans, explique qu’aujourd’hui, les filles peuvent décider de porter le collier, et la plupart le font. Pourquoi? “Parce que c’est la tradition” répond-elle avec fierté. Elle porte le collier comme sa mère Ma-Djae, en revanche Ma-Hao, la plus jeune sœur de Ma-Da ne le porte pas. A cinq ans, elle a commencé à mettre la spirale, mais finalement a décidé qu’elle n’en voulait pas et ses parents l’ont enlevé. “Les jeunes veulent abandonner le collier pour faire des études”, explique U Ladu, le chef du village… «Je pourrais marier ma fille à quelqu’un du coin dans trois à quatre ans et rester ici» dit-il, “mais moi, je veux qu’elle se réinstalle dans un autre pays où elle poursuivra ses études”.

Tous ceux qui les ont approchées ont été frappés par la fierté de ces femmes. Elles sont fières de perpétuer la tradition, fières de leur beauté, et fière de participer financièrement à la cause de leur peuple. Plus que des femmes au long cou, les Padong sont des dames, de grandes dames.

«Le secret des femmes-girafe, enfin dévoilé» par Johan Van Roekeghem.
«Voici des conclusions sont résultat d’une étude réalisée par ce chercheur durant un séjour de 6 mois avec les tribus des “longs cous”. Comme le chercheur parle la langue des femmes girafes, il a pu établir un rapport juste sur les effets que le port du collier a sur leur cou. Les radios ci-dessous sont celles d’une femme-girafe de 43 ans qui  porte un collier depuis 38 ans. Ces radios ont été prises à l’hôpital de Mae Hong Son en la présence du chercheur. Elles ont été étudiées par un chirurgien orthopédique en Belgique pour garantir que la description ci-dessous soit correcte.

Le dessin est divisé en 2 parties correspondantes. L’image de la partie gauche montre comment les vertèbres et les côtes sont formées chez une femme qui ne porte pas de collier. La partie droite montre la position des côtes tels qu’elles évoluent chez une femme-girafe après avoir passé toutes les étapes de croissance. Il est clair que la position des vertèbres reste intacte. De nombreuses personnes disent que qu’elles tirent sur les vertèbres pour allonger leur cou, mais c’est impossible. Ceci conduirait à la paralysie!! La façon de faire paraître le cou plus long est simplement de pousser les côtes vers le bas.

La partie gauche de l’image montre que les côtes d’une personne normale croissent généralement presque horizontalement.

La partie droite montre que les côtes de la femme girafe penchent vers le bas à presque 45 degrés. La spirale qu’elles portent ne repose pas tant sur les os du cou, mais sur les côtes. Leurs côtes sont constamment sous pression, causée par le poids du collier et la tension entre la tête et les épaules. Comme les côtes sont connectées aux vertèbres, elles se développent vers le bas, si bien que la spirale glisse plus bas le long des côtes. Chaque fois que la spirale tombe plus bas sur les épaules, elle devient trop courte et trop large. Elle est remplacée par une nouvelle spirale plus lourde et comptant plus d’anneaux, pour pousser les côtes vers le bas avec une force renouvelée. C’est la seule déformation qui a lieu et cela ne cause aucun dommage au squelette.Quand une femme-girafe enlève sa spirale, les muscles remontent doucement à leur position normale. Il est clair que la longueur supposée disparaît après un certain temps Par conséquent la longueur de leur cou est seulement une ILLUSION!»

Z comme Zohra

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J’ai testé pour vous le Olive Salad Bar, un nouveau café restau concept «salades et sandwichs» pour le déjeuner. Situé au Lac II, dans un ouvrage architectural magnifique, un immeuble gris très particulier au ventre arrondi, le Olive salad bar occupe un bel espace largement vitré, lumineux, et agréable. Pour le concept, clairement c’est du Fresh K «pur jus», même principe, même ambiance et finalement presque même décor : Du blanc, du design inspiré des classes d’enfants ou d’ateliers d’artistes. C’est beau, c’est propre, c’est plus grand, beaucoup plus grand, que Fresh K et donc on y est moins serré. Question carte, les propriétaires ont quand même voulu ajouter une touche «Olive», vous trouverez donc à part les salades, des sandwichs clubs, des wraps, des smoothies, des boissons chaudes, des cheesecakes et des glaces au yoghourt… on est en plein dans la tendance qui cartonne aux USA.

Pour les bases, vous aurez le choix entre laitue, pâtes, riz, et semoule de taboulé, puis comme chez Fresh K, un choix d’ingrédients à rajouter, morceaux d’escalopes, crevettes, bœuf fumé, légumes, fruits secs, crudités etc., enfin vous choisirez entre six sauces au choix, les mêmes que chez Fresh K (décidément!) plus une citronnée, ainsi qu’une crème aneth.

J’ai choisi donc de tester une salade et un cheesecake… pour la salade j’ai opté pour quelques crevettes, croûtons, tomates, artichauts, oignons roses, ananas pour l’exotisme, une sauce crème aneth, avec un cheesecake au chocolat blanc.

Et, déception totale, la comparaison avec Fresh K, bein oui c’est lui notre référence en la matière vu qu’il était jusque là le seul sur Tunis, s’arrête là… ma salade n’avait aucun goût, les crevettes insipides, les tomates limites en fraicheur, les croûtons fades mais gras, les artichauts à la fois crus et vinaigrés à outrance, quand à la sauce… j’ai cherché la crème et l’aneth et… je ne les ai toujours pas trouvé. Le tout n’était pas franchement mauvais, faut pas exagérer, mais juste sans goût ! J’ai compris l’insistance du chef de Fresh K à me parler avec passion des ingrédients frais chaque jour, cuisinés individuellement comme pour un grand plat, et cet homme là, pour avoir longtemps œuvré aux côtés de grands chefs étoilés parisiens, sait de quoi il parle. Comme quoi il y a salade et salade, et qu’il ne suffit pas de copier un concept qui marche pour que ce soit réussi…ah cette foutue manie de toujours vouloir copier son voisin !!!

Le petit pain, au demeurant les mêmes que chez Fresh K, en plus gros, avaient une mie serrée et dense pas du tout agréable en bouche. Quand au cheesecake…comment vous dire? Impossible de le tenir dans la main, il s’émiettait, pas de tenue donc, l’appareil (la crème) était tiède et trop compacte, la pâte trop sableuse, juste un «étouffe chrétien» ou musulman selon le cas J ). Pour tout vous dire, j’ai passé une bonne demi-heure avec un morceau coincé dans la gorge à boire de l’eau pour la faire passer et, tout l’après midi, j’ai eu mal à l’estomac… un comble.

Résultat ? Vous ne serez pas surpris que je ne vous conseille pas, malgré mon goût prononcé pour les salades, ce nouveau restau-café, et ce, bien qu’il soit moins surpeuplé que le petit bar à salades dont je vous ai assez parlé. Il y a du potentiel mais comme on y va quand même pour manger à priori, il y a des sérieux progrès à faire.

Olive SaladBar – Café, Rue de la Bourse, Les Berges du Lac II. Tél : 71 197 197 

Z…comme Zohra

NDLR: Zohra n’a manifestement pas apprécié le Olive Salad Bar mais nous à la rédaction, nous vous invitons à tester vous même afin de vous faire une idée. Ce sont les débuts et peut-être que ces critiques les feront s’améliorer!

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Surplombant le vieux port de Kélibia, un petit restaurant, justement appelé Restaurant du Vieux port, attire déjà le regard par son petit côté désuet, plein de charme et par l’hétéroclisme qui s’en dégage au premier coup d’œil… l’endroit fait aussi galerie d’art, si, si, et café culturel !

Mais ne cherchez pas le décor ultra contemporain et raffiné des nouveaux endroits à la mode de Tunis, non, cela n’a rien à voir. Là vous trouverez une terrasse sous la tonnelle comme dans les guinguettes des bords de Loire, des vieilles chaises en bois, des tables recouvertes de simples nappes blanches et… partout, tout un bric-à-brac, des peintures, des œuvres réalisées à partir de fragments de poteries cassées, des animaux en argile… on est plus près de la maison du Facteur Cheval, toutes proportions gardées que du Café Coste

En ce beau jour de début de printemps, au milieu de la semaine et hors saison, le restau est quasi vide, seuls quelques habitués finissent de déjeuner. Le maitre des lieux nous accueille chaleureusement. La carte ne révèle pas de surprise outre mesure mais propose un choix varié de produits de la mer, Kélibia oblige.

Je décide pour commencer et tester la cuisine de prendre une « salade du port », tandis que l’ami qui m’accompagne lui, ose directement les spaghettis fruits de mer… le service est un peu  long mais nous comprenons que c’est parce que le patron est aussi aux fourneaux. Pour nous faire patienter, il nous apporte, non pas le sempiternel cocktail  harissa olives thon, mais un immense plat de petites sardines grillées pêchées du matin. Arrivent les spaghettis, les portions sont copieuses, les fruits de mer frais, gouteux et de belles tailles, pas besoin de les chercher dans la sauce, le monsieur, qui ne nous connaît pas bien sûr, s’est montré généreux. Quand à la sauce… la sauce…alors là, nous en sommes restés bouches bée ! Un vrai goût de sauce mitonnée pendant des heures, pleine d’épices et de parfums, un délice. Cela augure de bonnes choses pour ma salade qui tarde à arriver…

Soudain, le patron arrive avec un long plat ovale, je me demande bien pour qui puisque nous sommes seuls, c’est ma salade ! Les crevettes, terminées car nous sommes en fin de service, se sont transformées en langoustines elles aussi du jour, un calamar et une seiche entière ont été grillés pour ce qui finalement se transformera en plat principal car je ne pourrai plus rien avaler de plus. Tout est frais, simple certes, mais bon. Même plus de place pour un dessert mais mon idée est déjà faite, le pain croustillant, et les plats top. Quand en plus, je vous révèlerai le prix de ma fameuse salade… 10dt seulement, vous sauterez sûrement dans vos voitures. La découverte était belle, on reviendra en espérant surtout que la haute saison ne changera pas du tout au tout cet endroit charmant et sa cuisine. Si vous faites un tour à Kélibia, c’est une bonne adresse pour un petit budget.

Restaurant du Vieux Port, Espace culturel Raouf Gara – port de Kelibia. acam-kelibia.blogspot.com, acamkelibia@gmail.com. Raouf Gara tèl : 97 438 363

Z comme Zohra

Mai 2012

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Une gamme complète spécialement ciblée sur le contour de l’œil. Voilà la dernière-née de la marque Planter’s arrivant sur le marché tunisien. Ne connaissant la marque, je l’avoue, que pour ses produits capillaires, c’est donc avec curiosité que je décidai de tester les quatre produits de soins qui composent la ligne PerfectEyes, à base de plantes, d’aloévéra – le point fort des laboratoires Planter’s – et d’acide hyaluronique. Les promesses des différents produits, une action hydratante, drainante, décongestionnante, liftante et anti âge… rien que ça !

Particulièrement sensible, je fus dès lors agréablement séduite par l’idée d’appliquer sur ma peau des produits sans paraben, testé dermatologiquement et ophtalmologiquement. Le premier produit testé, un stick à emporter comme un baume à lèvres dans son sac, est à la hauteur de ses promesses… et même sans le mettre au réfrigérateur comme l’avait expliqué la conseillère beauté. Que l’on mette ce petit stick vert au frigo ou pas (j’en ai fait l’essai), l’application génère immédiatement une sensation de fraîcheur, un soulagement instantané pour les yeux fatigués, très fatigués… on sent tout de suite son regard plus détendu. En alternance, j’ai continué le test avec la crème contour des yeux réparatrice pour le jour, et le gel night fort pour la nuit… Il faut d’abord dire que la période de test écoulée a été pour moi une période de travail plus qu’intense avec plus de quinze heures par jour les yeux rivés sur mon ordi : autant dire que cernes, sensation de tension, regard fatigué, flétri était au rendez-vous de « Mon miroir, mon beau miroir », le sans cœur et sans pitié qui chaque matin m’affichait le résultat de mes excès.

Eh bien je dois dire, qu’utilisé dans des conditions extrêmes comme cela, je fus et je suis plus qu’agréablement surprise… non seulement l’application des deux produits, associés au dernier de la gamme ciblée sur le relâchement des paupières, a eu un vrai effet liftant, décongestionnant sur mes yeux gonflés… mais j’ai effectivement pu remarquer une amélioration nette des cernes qui n’en finissaient pas de bleuir. Il est clair qu’en utilisant la gamme dans des conditions plus normales de vie (hélas nécessaires et incontournables pour une vraie préservation de la zone du contour de l’œil), les effets seront encore plus nets.

Le seul bé mol, la petite déception reste encore et toujours sur la sensation d’hydratation et l’effet anti âge… la petite ride au coin de l’œil n’a pas rétréci d’un millimètre et j’ai continué à ressentir une certaine sécheresse de la zone même en utilisant toute la gamme. Pour autant, je conseille la ligne PerfectEyes surtout pour celles qui ont des problèmes de cernes et de poches, peut-être à compléter avec une plus grande hydratation. Le rapport qualité/prix est réellement un plus, des prix très doux comme les produits…

Z comme Zohra

Avril 2012

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Il y a un petit institut qui monte, qui monte… c’est le salon Charm, le bien nommé, situé à Manar II.

La palette des prestations proposées est large : soins du visage, du corps, massages, maquillages, coiffures (coupes, couleurs etc.) et même pour toutes les élégantes à la recherche de robes de soirée, des créations haute couture sur mesure, spécialité de la maitresse des lieux. Hyper active et dynamique, la toute jeune maman qui dirige le salon, multiplie les offres alléchantes. C’est donc attirée et stressée que je décidais de tester le pack détente qui comprend un soin du visage spécifique, un soin des mains et un massage aux pierres chaudes… et vu mon état de tension en ce mois de février, relever le défi de me transformer en guimauve n’était pas chose facile. L’équipe m’attendait donc de pied ferme et moi aussi !

D’abord, l’entrée discrète de la villa sans couleur tape à l’œil et visage ultra maquillé en vitrine m’a séduite, puis le décor ultra glamour m’a surprise et je dois dire charmée… là pas d’erreur, on est bien dans un royaume de filles !

Je commençais  par le soin du visage et pendant qu’une gazelle aux doigts de fée me massait le visage avec des produits frais et aux effluves enveloppants, une autre s’occupait de mes mains. Les produits Gâtineau, Anesi et Silver sont de bonne qualité et pour une fois dans un institut de quartier, on n’a pas essayé de me décaper de force avec des soins pour peaux mixtes ou pire grasses alors que j’ai la peau sèche… pas coopératrice, je décidais de laisser faire sans rien dire dans un premier temps et bien pas d’erreur. La professionnelle qui s’occupait de moi a tout de suite su à qui elle avait à faire et ne s’est pas trompée puisqu’elle m’a appliqué un masque velours sensitive pour peau sensible, un sérum anti rougeur hydratant et un soin spécial anti fatigue pour les yeux. Pendant ce temps, la manucure m’a fait un soin des mains spécial avec un gommage spa à l’aide d’une brosse vibrante (hum hum), complété par un masque déstressant et une crème hydratante.

Après que ma peau est repulpée, nourrie, chouchoutée, la fée m’a conduite à la pièce de massage, chaude, baignant dans les senteurs d’huiles essentielles, lumière douce et musique zen… ça s’annonçait bien. Mais j’avoue avoir eu peur de la suite car je ne supporte pas les sensations de brûlures, l’idée donc d’appliquer des pierres chaudes directement sur ma peau ne me semblait pas forcément idyllique. Avant l’application des pierres sur des points d’acupuncture précis, la fée a massé tout mon corps avec une huile tiède relaxante, puis elle a posé un à un les galets noirs et là j’avoue que la chaleur qui se diffuse mélangée à l’huile a fini de baisser toutes mes résistances, d’enlever toutes les tensions.

La seule fausse note dans tout cela ? Oui, exigez la présence de Souhir la directrice car elle veillera aux petits détails que ces jeunes petites fées négligent mais qui sont importants comme de fermer les rideaux ou d’éteindre les néons pendant le soin.

Normalement le massage pierres chaudes est à 40 dt, le soin visage spécifique à 55 dt, le soin des mains à 15 dt avec gommage, mais si vous choisissez de prendre le pack détente, vous ne réglerez que 89 dt au lieu de 110dt… franchement le rapport qualité/prix vaut largement le détour.

Z comme Zohra

Avril 2012

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Début février, “Vi, pour la nature” a ouvert à La Marsa une petite boutique aux couleurs acidulées, aux jolis messages écolos sur les murs.

« Vi, pour la nature » est un espace de vente et d’échanges qui s’inscrit dans une démarche de commerce équitable et de développement durable. Les produits y sont bio et/ou 100% naturels.

Ecologiste depuis son plus jeune âge, Yousra Chaibi, la propriétaire du lieu, ingénieur agronome de formation, est convaincue que notre santé passe par notre assiette. Proposer des produits bio, sains est pour cette experte, qui connaît bien les effets des pesticides, plus qu’une tendance, un véritable enjeu.

Mais elle insiste, la petite boutique se veut plus qu’un simple commerce, un lieu d’échanges dans lequel elle programme d’organiser des workshops autour de l’écologie. Yousra veut créer un véritable réseau à travers toute la Tunisie, qui permettra non seulement de soutenir la micro-économie locale mais aussi de développer l’offre en augmentant la demande, et d’aider les producteurs de produits bios à se faire connaître.

Dans cette logique, « Vi, pour la nature » privilégie les produits locaux, ce qui est importé n’existe pas sur le marché local.

Vous trouverez dans ce petit espace de quoi déguster de bons plats : légumes de saison, pâtes, herbes sèches, chocolat, huile d’olive et condiment, épices, œufs… mais aussi des produits d’entretien pour la maison, des lignes de cosmétiques. Il y a également un rayon de produits diététiques à base de soja, sans gluten et sans sucre pour les personnes ayant besoin d’un régime spécial.

Enfin, on trouve des objets d’artisanat local, bois d’olivier de Sidi Bouzid, terres cuites de Sejnane, paniers de Tozeur qui s’inscrivent parfaitement dans l’idée du commerce équitable et solidaire.

Autre petit détail qui compte, pour les gens pressés, on peut commander son panier de produits frais à l’avance et profiter ainsi des arrivages… car la boutique a beau être toute nouvelle, elle a déjà énormément de succès. Il faut dire que les légumes sont particulièrement savoureux, que le pain au blé intégral (uniquement le mardi sur commande) est un délice. Plein de bonnes raisons donc de se déplacer pour aller faire un  petit tour dans la nature marsoise !

Vi, pour la nature, 6, rue Abdelhafidh El Mekki, 2078 La Marsa (à côté du marché municipal de la Marsa), tél : 71 727 111 – contact@concept-vi.com.tn 

Z comme Zohra

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Non, non il n’y a pas de faute d’orthographe dans ce nom compliqué dont on peut se demander comment il a pu germer dans la tête de son inventeur ou plutôt de ses inventeurs… car la marque jusqu’alors réservée au marché international, aux spas des hôtels de luxe et aux centres de thalasso en Tunisie, créée il y a seize ans par un couple de passionnés, est désormais disponible chez « Vi, pour la nature », la boutique de produits bios de La Marsa.

Pas grave, malgré son nom bizarre, je décide de tester cette huile prometteuse faisant partie de la seule gamme cosmétique bio tunisienne.

Parmi la gamme des huiles disponibles, j’ai choisi l’huile Mille et une nuit au Néroli à base d’huile d’olive pour multiplier les effets, à la fois hyper hydratant, ultra relaxant, un brin aphrodisiaque paraît-il… Tout à fait ce qu’il me faut !

Vous me direz qu’à force de me faire chouchouter pour vous, je devrais être super zen, c’est mal connaître votre super enquêtrice… car vous dénicher les bons plans et les bons produits n’est pas chose facile.

Revenons à notre huile, comme vous le savez, je suis toujours stressée donc l’idée de me détendre à la maison avec une huile bio, exclusivement formulée sans excipient de synthèse avec de l’huile végétale vierge et de l’huile essentielle pure m’a paru particulièrement séduisante. De plus, le Néroli a des propriétés anti oxydantes, il ralentit le vieillissement cutané, tonifie, raffermit et restaure le film hydrolipidique de la peau : tout un programme !

L’odeur légèrement ambrée et citronnée a envahi la chambre et perduré pour mon plus grand plaisir pendant plusieurs jours; mon époux, reconverti pour la circonstance en masseur non professionnel, a pourtant réussi à évacuer toutes les tensions qui avaient transformé mon dos en planche de bois.

L’huile, une fois absorbée par ma peau, n’a pas laissé du tout de sensation de gras mais un toucher velouté et un parfum qui a continué de m’alanguir.

La marque propose également ici des sels de gommage, des savons, et des huiles essentielles ; le packaging en carton recyclé correspond parfaitement à la philosophie du produit. Le prix d’environ 15dt pour un flacon de 90ml me paraît tout à fait correct, voire peu cher face à des produits de grande consommation bourrés de parfums et excipients synthétiques. Pour moi, l’essayer c’est l’adopter !

Gamme de produits cosmétiques Biocosmowarack, disponible chez « Vi, pour la nature » et dans les boutiques de centres thalasso à Sousse, Hammamet, Djerba…

www.biocosmowarack.com

 Z comme Zohra

mars 2012

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On le sait, la zone du contour de l’œil est particulièrement fragile, la plus fine du visage mais aussi la plus sollicitée avec plus de 10 000 battements de cils par jour. Pauvre en collagène, en élastine et en graisse, le contour de l’œil souffre vite de sécheresse, se marque et se ride. Après plusieurs années de recherches, Planter’s lance sur le marché de la cosmétique une gamme de soins destinée au contour de l’œil : PerfectEyes.

Cette gamme est composée de quatre soins et un mascara. Distribuée en pharmacie et parapharmacie, la marque est implantée dans plus de vingt pays, mais la Tunisie est le seul pays d’Afrique à pouvoir bénéficier des avancées technologiques de ses laboratoires. Fidèle à son image de marque, PerfectEyes tire ses principes actifs des plantes pour une beauté au naturel. Les produits sont révolutionnaires, ils viennent compléter les gammes de soin déjà existantes pour le visage à l’aloévera et/ou à l’acide hyaluronique. Chacun des produits sans paraben et sans parfum a été testé dermatologiquement et ophtalmologiquement.

On connaît bien l’aloévéra en Tunisie, c’est une des variétés de cactus qui peuplent nos campagnes, mais parmi les trois cents variétés existantes, toutes ne sont pas aussi actives. C’est pourquoi Planter’s est partie à la recherche de plante la riche en principes actifs, l’aloé de la Barbade dont les laboratoires extraient le cœur pour un maximum d’hydratation. PerfectEye apporte dès lors une solution efficace en termes d’hydratation, d’effets anti âge, de micro circulation.

Le premier produit de la gamme est un stick neutre drainant, décongestionnant qui agit sur les poches et les cernes ; on peut le porter sur soi comme un rouge à lèvres, et dès que le besoin s’en fait sentir l’appliquer pour redonner de la fraîcheur au regard.  Le second, le gel night fort agit également sur les poches et les cernes avec en plus un effet liftant pour prévenir leur installation. Le troisième, la crème contour des yeux réparatrice, le soin du jour de la gamme, est hydratante avec un effet tenseur et des principes pour un traitement anti âge qui augmente la production de fibres collagènes.

Le quatrième et dernier produit de soin  à ce jour, Paupières, est un produit spécifique destiné à réduire le relâchement des paupières pour un regard plus lumineux. Enfin, pour sublimer les yeux désormais nourris, hydratés, liftés, quoi de mieux qu’un mascara allongeant, recourbant avec une brosse qui sépare les cils un-à-un pour un vrai œil de biche. Mais attention, même pour le maquillage, Planter’s a élaboré un produit issu des plantes, à base de cire végétale gainante pour les cils et qui respecte la zone sensible de l’œil.

Quant au prix, il semble aussi doux que les produits de la marque, comptez 45dt pour le sérum, 28dt pour le stick, 30dt pour la crème de nuit, 40dt pour la crème réparatrice, et 25 dt pourle mascara. De plus, afin de faire connaître la gamme, Planter’s mettra très vite sur le marché un kit complet avec 5 produits pour le prix de 3, soit 100dt : une offre à ne pas rater.

 Z comme Zohra

 Mars 2012

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