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Suite à l’adoption de la nouvelle Constitution tunisienne, beaucoup de messages de pays frères amis de la Tunisie.

Ainsi, le ministre canadien des Affaires étrangères, John Baird, s’est félicité «des progrès réalisés en Tunisie au chapitre de la transition démocratique avec l’adoption de la nouvelle Constitution… Les Tunisiens ont, ainsi, démontré une ferme volonté d’édifier une nouvelle société tunisienne dynamique, ouverte et démocratique».

Le ministre britannique des Affaires étrangères pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, Hugh Robertson, a qualifié l’adoption de la nouvelle Constitution tunisienne de “réalisation historique”. Il a ajouté que «le peuple tunisien se doit d’être fier de l’adoption de la nouvelle Constitution».

Robertson a affirmé la disposition du Royaume-Uni à aider la Tunisie à préparer l’organisation des élections et à la soutenir, dans le cadre du partenariat bilatéral et international, à relever les défis économiques et sécuritaires.

La porte-parole au département d’Etat américain, Jennifer Psaki, a qualifié l’adoption de la nouvelle Constitution tunisienne de «moment historique» et de «réalisation majeure». Dans une déclaration rendue publique, lundi, elle a indiqué que «les débats et discussions qui ont accompagné le processus de rédaction de la nouvelle Constitution ont été couronnés par la ratification d’un document qui respecte et garantit les droits de tous les Tunisiens».

Jennifer Psaki a relevé qu’une «Constitution robuste, forgée au moyen de la consultation et du débat, est le fondement d’une démocratie florissante… A l’heure où la Tunisie poursuit sa transition politique, les Etats-Unis d’Amérique suivent avec intérêt les prochaines échéances en particulier l’organisation des prochaines élections. Les Etats-Unis continuent de croire que le peuple tunisien peut réaliser ses aspirations à une société démocratique», a-t-elle poursuivi.

Le secrétaire national du Parti socialiste français, chargé des Transitions démocratiques et de la Francophonie, Pouria Amirshahi, a salué la promulgation de la Constitution tunisienne. Il s’est réjoui que «la nouvelle République soit désormais un Etat de Droit, consacrant la séparation des pouvoirs et la liberté de conscience parmi les libertés fondamentales». L’originalité du processus tunisien doit surtout à la force des organisations de la société civile, a-t-il encore souligné, car «dans les périodes de doutes et de vives tensions, elles ont joué le rôle de garants du processus révolutionnaire, à l’instar du syndicat historique UGTT, mais aussi de la Ligue des droits de l’Homme ou encore des avocats et du patronat… L’annonce de la formation d’un nouveau gouvernement, en application de récents accords, atteste du succès du laboratoire politique tunisien. Ce consensus national donne la force indispensable aux Tunisiens pour faire face aux immenses enjeux qui se posent à l’ensemble des peuples méditerranéens: entre le désordre libyen, la dérive égyptienne et la crise économique, il faudra aussi, et surtout, répondre à l’impératif de développement et d’émancipation porté par les jeunes».

Pouria Amirshahi estime que «la Tunisie est un phare démocratique pour la Méditerranée, l’Afrique et le Moyen-Orient». «… La longue attente, parfois le sentiment de temps perdu et de grande fragilité du processus ne furent en réalité que la démonstration qu’en toute chose, décidément, la Tunisie fait office d’avant-garde», a-t-il souligné dans une déclaration rendue publique lundi.

Le ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, en charge des Relations internationales, Rudy Demotte, s’est quant à lui réjoui de l’adoption de la Constitution tunisienne avec une forte majorité. Il s’est dit aussi «particulièrement heureux» de voir la nouvelle Constitution mentionner la garantie de l’Etat concernant les acquis en matière de droits des femmes, de l’égalité des chances, de la parité dans les Assemblées élues, de la liberté de croyance et de conscience, du libre exercice du culte ainsi que des libertés d’expression et d’information». «Malgré un processus de transition difficile, le peuple tunisien est parvenu, au-delà des clivages, à élaborer un texte novateur qui pourra, on l’espère, inspirer d’autres Constitutions du monde arabo-musulman», a-t-il dit. Et de promettre que «les actions relatives au processus de transition feront l’objet d’une attention particulière dans le cadre des prochains programmes de coopération entre la Tunisie et la Fédération Wallonie-Bruxelles».


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