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Deux enfants, une petite fille et un bébé, ont été utilisés par le groupe terroriste dans l’opération Oued Ellil, le vendredi 24 octobre, comme des boucliers humains pour empêcher leurs arrestations par les forces de l’ordre.

Ce sont les enfants des deux terroristes : Hachemi Medini, «émir» du groupe terroriste et  qui a été arrêté à Kébili le 23 octobre dans une autre affaire de terrorisme, et Asma Boukhari, son épouse. Un couple de djihadistes-convaincus qui planifiait déjà des opérations contre les citoyens.

Dans la maison encerclée par les forces de l’ordre à la cité El Ward de Oued Ellil, il y avait deux hommes et six femmes, dont la maman, tous armés. Comme alternative de sauvetage, Hachemi Medini a été ramené sur les lieux pour convaincre sa femme de se rendre et/ou de laisser partir leurs enfants. Une approche qui n’avait donné aucun résultat. Cette dernière, Asma El Boukhari,  a refusé, pire encore, elle a pris les devants : munie d’une kalachnikov dans un bras, son bébé dans l’autre, elle tire sur les forces de l’ordre.

Une scène jusqu’à maintenant inconcevable de la part d’une mère et pourtant c’est arrivé, en Tunisie.

Bilan de l’opération: Asma El Boukhari a été maitrisée avec une balle à l’épaule, son petit garçon s’en est sorti avec quelques égratignures. Quant à sa fille, elle a été blessée à la tête et sa vie ne serait pas en danger. Pour le reste du groupe : les cinq autres femmes ont été abattues, dont deux sœurs; un terroriste arrêté et un autre tué.

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La vidéo:

 


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