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]]>Saïda Garrach, porte-parole de la présidence de la République a publié sur son compte officiel Facebook que tous les textes de loi qui concernent la circulaire 1973 interdisant le mariage des tunisiennes avec les non-musulmans, ont été annulés.
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]]>Des femmes très actives et très présentes sur terrain, déterminées et même déterminantes dans la réussite du processus démocratique et dans le développement socioéconomique de la Tunisie, mais invisibles aux premières loges des partis politiques, à quelques exceptions près, et pratiquement inexistantes dans les médias où la gent masculine occupe presque tout le terrain. Est-ce que ce que nous attendions du 14 janvier? Les droits des femmes sont-ils des acquis à consolider et à renforcer ou seraient-ils plus théoriques et folkloriques que réels ? Les femmes ont-elles occupé les places qu’elles méritent au devant des scènes politiques ou économiques, ou s’agissait-il de paroles et discours seulement?
Dans la Tunisie d’aujourd’hui, les politiques d’autonomisation des femmes, malgré les efforts déployés par le ministère de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées, sont des arbres qui cachent la forêt de larges réticences existant même au sein de la gent féminine et d’une misogynie que nous ne croyions pas aussi virulente provenant de tous les milieux socioprofessionnels et ironie du sort des prétendus démocrates progressistes.
Décryptage d’une situation qui soulève de nombreuses questions et beaucoup de problèmes avec Nihel Ben Amar, docteur en génie des procédés industriels et présidente de l’Association «La Tunisie vote».
Nihel Ben Amar, vous êtes universitaire, très active dans le milieu associatif, impliquée dans la vie politique. Des milliers de femmes sont comme vous, elles sont compétentes, patriotes, battantes mais pratiquement absentes des scènes socioéconomique, politique et médiatique. Qu’est-ce qui bloque d’après vous ?
La suite sur WMC.
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]]>« Rehana », la combattante Kurde, un cauchemar pour les djihadistes
Vous n’imaginerez jamais ce qu’à fait Denzi face à Daech (vidéo)
Jilan a été enlevée lorsque l’Etat islamique a lancé son offensive en août dans la région de Sinjar, un des berceaux de cette communauté.
La jeune femme s’est retrouvée au milieu de « centaines, peut-être de milliers » de femmes qui ont été séparées des hommes en vue d’être « mariées de force, vendues ou offertes par l’EI à des combattants ou sympathisants », selon Amnesty International qui s’est alarmé mardi 23 décembre 2014, de la tragédie des Yazidis.
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]]>Rehana est devenue un symbole pour le mouvement de résistance kurde contre l’Etat islamique.
Pawan Durani, un journaliste activiste, a tweeté sa photo le 13 Octobre. Il a écrit:
“Rehana a tué plus d’une centaine de terroristes de l’Etat Islamique à Kobane…
Spoke to #Rehana she’s sound & safe. #dailymail‘s is not true, she didn’t kill 100 #ISIS but fighting fiecely #Kobanepic.twitter.com/gacYI8MOGR
— Rashad abdelQader (@RashadAbdlQader) 27 Octobre 2014
Rehana se battait avec la milice Peshmergas kurdes, qui dispose d’un bataillon féminin indépendant connu sous le nom YPJ.
Selon les estimations, une personne sur trois, est une femme.
Au début de ce mois, une combattante kurde avait effectué un attentat suicide y tuant plusieurs djihadistes.
Plus de 800 personnes sont mortes dans la ville Kobane depuis que des militants de l’État islamique ont lancé leur attaque le 16 Septembre 2014.
En réaction, les djihadistes de l’Etat Islamique ont publié une photo, la tête d’une femme décapitée affirmant que c’est celle de Rehana, le symbole de la résistance. Une information démentie par plus d’une source. Ces derniers affirment que la jeune femme est en vie, en bonne santé et qu’elle continue son combat.
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]]>The post Chronique : Femme arabe cherche désespérément révolution, non sérieux s’abstenir first appeared on Baya.tn.
]]>Des images m’ont marquée, celles de femmes soumises, battues, violées par leurs propres époux. Ce constat me fait penser à un aphorisme très juste que j’ai lu sur facebook «Il n’y a qu’en Tunisie que les défenseurs de droits de l’homme commencent leurs phrases par : nous sommes tous musulmans».
La question que je me pose est la suivante : pourquoi l’égalité homme-femme est-elle mêlée à la religion? Pourquoi doit-on passer par la Charia ou le Coran pour convaincre les hommes que nous sommes tout aussi libres que nous sommes égaux ?
L’égalité homme-femme dans l’islam
C’est à Médine que sont révélés les versets de la «qawâma» des hommes sur les femmes. Et c’est en saisissant son vrai sens que la femme a pu vivre libre et indépendante de tout ce qui l’accablait des coutumes héritées de l’ère ante-islam dite la «jâhiliyya». Son rôle s’est étendu à tous les domaines de la vie active, pas seulement familiale, mais également sociale et politique.
«Ne convoitez pas les faveurs dont Dieu a gratifié certains d’entre vous de préférence aux autres. Une part de ce que les hommes auront acquis par leurs œuvres leur reviendra. Une part de ce que les femmes auront acquis par leurs œuvres leur reviendra. Demandez à Dieu pour qu’il vous accorde sa grâce. Dieu connaît toute chose. Nous avons désigné pour tous des héritiers légaux : les pères et mères, les proches et ceux auxquels vous êtes liés par un pacte. Donnez-leur la part qui doit leur revenir. Dieu est témoin de toute chose. Les hommes ont un surplus de responsabilité (qawwâmûna) en vertu des préférences des uns par rapport aux autres et grâce aux dépenses qu’ils font de leurs biens» (Les femmes, 32-34).
Je pense que la qawâma accordée à l’homme ne l’est pas parce qu’il est mâle, mais seulement en fonction des moyens qu’il possède. Telle la capacité tant physique que matérielle. Ce qui veut dire que si cette capacité revient dans un couple à la femme, elle est tenue d’exercer cette fameuse qawâma. Donc, il n’y a aucune exclusivité masculine à ce sujet.
Ce n’est pas pour tomber dans le même piège que ces femmes qui n’ont pas encore compris le vrai sens du mot «se révolter» que je passe en revue ces versets mais pour dire que la femme est bel et bien égale à l’homme en islam, le moment est donc venu de passer à autre chose, la loi est claire, c’est son application qui doit suivre, nous sommes encore coincés dans ce débat non à cause de la religion qui, nous le rappelons, est claire à ce sujet, mais à cause de l’ignorance qui résulte de notre attachement à des traditions et mœurs dépourvues de sens et de logique.
La net-révolution
Je m’indigne et je souris en même temps, car je viens de trouver sur facebook (encore une fois) une page dédiée à la révolution de la femme dans le monde arabe «intifadhat Al Maraa fi Al Aalam Al Arabi», une page qui redonne l’espoir mais qui pousse à réfléchir en même temps.
Mitigée, je lis les statuts, les commentaires. Ce qui m’a frappée le plus dans cette page, ce sont les images de femmes qui portent des pancartes sur lesquelles des slogans sont écrits:
– «Je suis pour la révolution de la femme dans le monde arabe car nous sommes en 2013 et mes droits ne sont toujours pas garantis», Bakinam du Caire.
– «Je vis dans un pays où les femmes sont enterrées vivantes», Ounoud d’Arabie Saoudite.
– «Je suis pour la révolution de la femme dans le monde arabe car nos hommes ne font pas la différence entre le sexe et le viol», Sana de Tunis.
J’ai traduit pour vous les messages les plus importants tout en pensant à l’éventuel impact qu’aura cette initiative sur le changement pour une société plus féministe et là une brise d’humour m’emporte. «Avec les écrits, la grève de l’amour ou les seins nus, les hommes n’ont encore rien compris», un rire nerveux me glace, je me ressaisis et dis «C’est peut-être la femme qui n’a encore rien compris…» (De la conversation jaillit la lumière disait l’autre).
En arrivant en bas de la page, je suis prise de court par ma conscience, la désillusion arrive, je me sens blasée, trahie : il s’agissait en fait d’une «net-révolution» !
Les Femens, elles, au moins descendent dans la rue. Et vous, et nous, quand occuperons-nous les rues… du savoir et de la science?
M.El Bouti
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]]>Abdessatar Ben Moussa, président de la LTDH, a ouvert le bal en citant « un certain cheikh » qui a déclaré qu’on n’avait plus besoin des femmes démocrates, se référant à la déclaration de Abdelfatteh Mourou. « On a plus que besoin aujourd’hui et nous les soutiendrons de toutes nos forces. Qui aurait cru possible qu’après le 14 janvier, on serait arrivé à mettre en danger les droits des femmes » ?
Pour être encore plus attentif à toute forme de dérive, les représentants de la LTDH, de l’AFTURD et de l’ATFD ont réclamé le statut d’observateurs à l’Assemblée nationale constituante (ANC). Ils veulent être présents lors de la rédaction de la future constitution, pour garantir la constitutionnalisation des principes d’égalité, de non-discrimination et de droits universels des femmes. Ils ont pour cela rencontré Mustapha Ben Jaafar, président de l’ANC qui s’est engagé à répondre favorablement à leur demande.
Le débat s’est axé sur le désormais tristement célèbre l’article 28 qui évoque la notion de “complémentarité” de la femme par rapport à l’homme. Quel serait réellement le statut des femmes dans la future Constitution? Pour l’ex-présidente de l’ATFD, Sana Ben Achour, l’article 28 qui décrète que “L’Etat assure la protection des droits de la femme sous le principe de complémentarité avec l’homme au sein de la famille entant qu’associée de l’homme dans le développement de la patrie” comporte “des propos vagues, sans valeur juridique et se réfère à des stéréotypes et des traditions consacrant la répartition des rôles entre hommes et femmes”. Cet article “dénie délibérément la citoyenneté pleine et entière des femmes”. Pour Saida Garrach, la notion de “complémentarité” est lancée pour effacer celle d’égalité”.
suite page 2
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