NihelBenAmar

Des femmes très actives et très présentes sur terrain, déterminées et même déterminantes dans la réussite du processus démocratique et dans le développement socioéconomique de la Tunisie, mais invisibles aux premières loges des partis politiques, à quelques exceptions près, et pratiquement inexistantes dans les médias où la gent masculine occupe presque tout le terrain. Est-ce que ce que nous attendions du 14 janvier? Les droits des femmes sont-ils des acquis à consolider et à renforcer ou seraient-ils plus théoriques et folkloriques que réels ? Les femmes ont-elles occupé les places qu’elles méritent au devant des scènes politiques ou économiques, ou s’agissait-il de paroles et discours seulement?

Dans la Tunisie d’aujourd’hui, les politiques d’autonomisation des femmes, malgré les efforts déployés par le ministère de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées, sont des arbres qui cachent la forêt de larges réticences existant même au sein de la gent féminine et d’une misogynie que nous ne croyions pas aussi virulente provenant de tous les milieux socioprofessionnels et ironie du sort des prétendus démocrates progressistes.

Décryptage d’une situation qui soulève de nombreuses questions et beaucoup de problèmes avec Nihel Ben Amar, docteur en génie des procédés industriels et présidente de l’Association «La Tunisie vote».

Nihel Ben Amar, vous êtes universitaire, très active dans le milieu associatif, impliquée dans la vie politique. Des milliers de femmes sont comme vous, elles sont compétentes, patriotes, battantes mais pratiquement absentes des scènes socioéconomique, politique et médiatique. Qu’est-ce qui bloque d’après vous ?

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