

Voici la première partie de son enquête.
La frigidité est ni l’un ni l’autre! Ni même une maladie… c’est plutôt un blocage psychologique…
On peut la définir comme étant l’association d’une absence de désir et de plaisir, aussi bien lors d’un rapport sexuel, quel que soit le partenaire, que par masturbation! Quelle que soit la définition, il est évident qu’une femme souffrant de frigidité est aussi anorgasmique, alors qu’une femme anorgasmique n’est pas forcément frigide.
Dans notre société ainsi que dans les sociétés arabo-musulmanes, ce genre de problème sexuel est considéré -la sexualité en général- comme un tabou. Chose qui pousse les femmes atteintes par ce dysfonctionnement sexuel de garder le silence même envers leurs partenaires voire entre copines…
Selon ma dernière enquête sur la sexualité de la femme tunisienne encore en ligne jusqu’au mois de juin 2013, 48% de femmes âgées entre 18 et 55 ans sur un échantillon de 2.873 femmes affirment qu’elles sont frigides depuis plus de 2 ans. Vous pouvez participer à ma dernière enquête sur « la sexualité et le comportement sexuel de la femme en Tunisie » en cliquant sur le lien.

La frigidité n’a pratiquement pas de cause organique! Elle est essentiellement d’origine psycho-sexo-comportemental.
On distingue 2 formes de frigidité, la frigidité primaire et celle secondaire.
– La frigidité primaire :
Elle existe depuis l’éveil de la sexualité, elle s’exprime par une absence totale de satisfaction sexuelle et c’est peu dire, on parle ici d’aversion sexuelle! En général, on rencontre pour le moins un manque d’intérêt… au pire un dégoût marqué pour toute forme d’activité sexuelle. Toute approche physique, voire celle la plus rude, met mal à l’aise! La pénétration aussi et même la masturbation sont proscrites : rien ne vient stimuler l’excitation sexuelle…
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