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Belle-mère, de quoi je me mêle ?

Alors que les relations entre beau-père et gendre semblent se dérouler le plus simplement du monde, à de rares exceptions près, les rapports entre belle-mère et belle-fille déchaînent les passions et apparaissent définitivement compliqués. Mais entre la voleuse du fils et la mère castratrice, la réalité est plus nuancée. Et le conflit entre belle-mère  et belle-fille est loin d’être irrémédiable. Baya vous le prouve avec ces quelques conseils, sésame vers une relation qu’on espère sans soucis.

Être une belle-fille n’est pas toujours confortable
Car, en se mariant, on épouse pas seulement son conjoint, mais toute la famille. Et donc on n’est finalement que la deuxième femme dans le cœur de son chéri, et c’est bien évidemment sa chère maman qui a toujours raison : le poids de l’expérience, bien sûr. Il s’agit pour elle d’acquérir son indépendance, et cela est parfois ressenti comme une guerre ouverte avec la belle-mère.

Le rôle de belle-mère
Il est possible que la belle-mère n’apprécie pas les décisions de son fils et de sa belle-fille. En règle générale, il est préférable de laisser le jeune couple régler leurs problèmes. Donc, chère mesdames, ne donnez pas votre opinion si on vous le demande pas, car vous risquez de provoquer des difficultés dont tout le monde s’en passerait volontiers. Soyez pour eux un soutien. Si vous entretenez de bonnes relations avec eux, il sera plus facile pour votre enfant de venir demander conseil lorsqu’il en éprouvera le besoin.

Les clés d’une bonne relation entre belle-mère et belle-fille
Chacune doit apprendre à se mettre  à la place de l’autre: en tant que belle-fille, comprenez qu’il est toujours difficile pour une mère de ne plus avoir l’exclusivité de l’amour de son enfant. Et qu’en tant que mère, il est normal qu’elle veuille protéger votre conjoint. Finalement, vos préoccupations ne sont pas très éloignées : elle veut tout comme vous ce qu’il y a de mieux pour lui. Votre propre mère doit d’ailleurs avoir les mêmes réactions à l’égard de votre gendre. Et vous belle-maman, rappelez-vous les rapports entretenus avec votre propre belle-mère. Évitez de reproduire les mêmes erreurs de communication et de mésentente que vous avez pu vivre de vôtre côté.

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Apprenez à vous connaître: en dehors de votre relation et de l’homme qui vous unit, vous êtes aussi deux femmes. Apprenez à vous connaître, à vous écouter. Ne considérez pas uniquement l’autre par sa fonction, mais prenez en compte sa personnalité. Cela vous aidera sans doute à mieux vous entendre et surtout vous comprendre. De quoi casser la symbolique opposition belle-mère/belle-fille, et pourquoi pas à terme devenir amies.

Ouvrez le dialogue: on ne le dira jamais assez, il faut com-mu-ni-quer ! Si vous ressentez des tensions, parlez-en avec l’intéressée. Rien de tel qu’une bonne explication pour éviter les malentendus, et surtout désamorcez une situation avant qu’elle n’explose.

Soyez objective: évitez de vous monter la tête pour des broutilles. Ce n’est pas parce que votre belle-mère/belle-fille n’est pas en accord avec vous qu’il faut nécessairement le prendre comme une attaque. En tant que belle-fille, sachez imposer vos choix, mais n’oubliez pas d’écouter les suggestions de votre belle-mère : elle essaye de vous épauler, et son expérience pourrait vous aider. En tant que belle-mère, apprenez à respecter les décisions prises par votre belle-fille, sachez suggérer sans vous immiscer dans la vie privée du couple.

Et surtout, évitez de mettre votre mari ou votre fils au centre de vos éventuelles querelles! L’impliquer revient à lui demander de choisir entre sa femme et sa mère, ce qu’il ne peut pas et ne doit surtout pas faire.

CB

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