On ne naît pas mère, on le devient ! Pendant la grossesse, la future mère se prépare à devenir une «maman». C’est ce lien, qui se tisse pendant la grossesse entre elle et l’enfant qui deviendra “l’instinct maternel”. L’affection si particulière qu’elle lui porte la rend attentive à ses attentes et à ses besoins, à anticiper sa faim en pleine nuit, ce qui la fera se réveiller d’un coup de son plus profond sommeil pour l’allaiter.

Être maman : un rôle à vie ! Une maman s’émerveille pour le moindre progrès de son enfant et s’inquiète pour son moindre petit bobo. Elle accompagne son enfant toute sa vie, même lorsqu’il sera devenu adulte.

La maternité n’est qu’un rôle social pour certaines : De nombreuses femmes ne se définissent pas du tout à travers la maternité. Leur réussite et leur satisfaction personnelle, elles les trouvent dans leur carrière professionnelle, une nouvelle option apparue depuis à peine un siècle. Elles seraient prêtes à enfanter sous la pression familiale, par souci de conformisme social, par devoir, par accident, ou par amour de leur conjoint mais n’auront jamais véritablement cet attachement sans bornes pour leur enfant.

L’élan maternel n’est pas systématique : L’amour d’une mère pour son enfant n’est pas toujours au rendez-vous, ce qui explique les actes d’abandon et d’infanticide. Il y a aussi le déni de grossesse qui désigne le refus qu’a une femme de donner la vie, suite auquel son corps réagit et lui cache l’enfant, ainsi que tous les symptômes qui peuvent trahir cette grossesse, et cela jusqu’à l’accouchement, qui sera alors un choc. Pour d’autres mères les souffrances de l’accouchement sont telles qu’elles les empêchent de se projeter dans la relation avec leurs enfants. Même lorsque les médecins posent le nourrisson sur son ventre, la mère n’a qu’une envie c’est qu’on la laisse tranquille.

L’adoption et le fait d’aimer l’enfant d’une autre : Les mamans adoptives passent elles aussi par de longs mois d’attente, tout comme les femmes enceintes, avant d’avoir un enfant.  Ainsi, elles aussi traversent cette crise d’identité qui renvoie toute maman à son histoire, à sa mère et à l’enfant qu’elle a été. En effet, il n’est pas nécessaire de porter un enfant et d’accoucher pour se comporter «maternellement». Les réactions d’une mère adoptive peuvent être pratiquement les mêmes biologiquement que celles de la mère biologique; Une mère peut aimer son enfant adoptif comme s’il était le fruit de ses entrailles.

Sonia Ben Jaballah


LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here