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La situation de l’environnement en Tunisie devient, aujourd’hui, critique et préoccupante, a souligné le ministre de l’Equipement, de l’Aménagement du Territoire et du Développement Durable, Hédi Larbi.

Le ministre, qui s’adressait, lundi, aux journalistes, lors d’une conférence de presse, a appelé tous les citoyens, les acteurs économiques et la société civile à prendre conscience de la dégradation de la situation environnementale en adoptant un comportement environnemental civique et sain. D’après M. Larbi, la détérioration de la situation environnementale est due essentiellement au manque de conscience quant à l’importance de la préservation de l’environnement, ainsi qu’a la prolifération des décharges anarchiques et non-contrôlées et l’amplification des sources de la pollution industrielle causée, surtout, par le rejet des eaux usées dans le milieu naturel.

Le ministre a fait savoir que le diagnostic effectué par les différentes structures intervenantes  a révélé le manque des moyens publics pour assurer la collecte et le transport des déchets, d’autant plus qu’un bon nombre d’établissements de gestion des déchets sont fermés, à l’instar des décharges contrôlées dans les îles de Djerba, et Kerkennah, Monastir et aussi le centre du traitement des déchets industriels à Jradou.

Selon ses dires, il sera procédé, à la révision des infractions dans le sens d’un accroissement des sanctions et au renforcement des moyens de contrôle, avec la possibilité de créer des juridictions spécialisées dans les questions environnementales. Le ministre a déclaré que “le gouvernement n’est pas satisfait de ses résultats et que les efforts se poursuivent jusqu’à la réalisation des objectifs escomptés en la matière ».


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