Le Centre de protection maternelle et infantile (CPMI) à Hay Hlel dans la région d’El Mellassine à Tunis s’est doté d’un mammographe d’une valeur de 250 000 dinars, sous forme d’un don remis par l’ambassade du Japon en Tunisie, en soutien aux efforts du ministère de la Santé en matière de dépistage du cancer du sein.

Le ministre de la Santé, Faouzi Mehdi, a souligné à cette occasion l’importance de la coopération tuniso-japonaise dans le domaine de la santé, notant que ledit mammographe permettra le dépistage précoce de ce type de cancer pour de nombreuses femmes dans la région de Hay Hlel, en prévention des coûts médicaux et financiers résultant d’un dépistage tardif de la maladie.

Il a ajouté que son ministère dispose actuellement d’un certain nombre d’appareils similaires qui seront distribués dans plusieurs régions du pays, dans le cadre de la mise en œuvre du programme “La santé est précieuse”.

De son côté, le diplomate nippon, Shinsuke Shimizu, a indiqué que “le Japon tient à apporter le soutien nécessaire et appuyer les efforts du ministère de la Santé dans le traitement des patients atteints de cancer, notamment les patientes du cancer du sein”.

Il a ajouté qu’un montant de 13 millions de dinars a été remis au ministère de la Santé pour l’aider à surmonter sa crise financière résultant de la concentration de tous ses efforts dans la lutte contre la Covid-19.

Le Japon prépare une liste de plusieurs dispositifs médicaux qui seront prochainement remis sous forme de dons au ministère tunisien de la Santé, a-t-il souligné.

Quant à Dorra Bousnina, chef du service de la médecine préventive et sociale au Centre de protection maternelle et infantile à Hay Hlel, elle a loué cette initiative qui permettra le dépistage du cancer du sein chez le plus grand nombre possible de femmes de ce quartier et dans la région de Tunis-Sud, d’autant que la plupart des femmes qui fréquentent le centre ne disposent pas des moyens financiers pour consulter chez un spécialiste.

La responsable a souligné l’importance du dépistage précoce du cancer du sein, compte tenu de l’incidence de la maladie qui s’accroît au fil des années dans le pays. Le centre a reçu environ 80 000 mères et enfants au cours de l’année qui a précédé la période de Covid-19, alors qu’il ne reçoit actuellement que les deux tiers de ce chiffre, ce qui a nécessité l’organisation de campagnes de sensibilisation visant à inciter les femmes à reprendre à nouveau la fréquentation du centre, a-t-elle noté.


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