cadavre

Le ministère de la santé a confirmé, dans un communiqué rendu public mardi, le décès d’un enfant de 9 ans, originaire de la délégation de Borj Rass (gouvernorat de Mahdia), aprèsavoir été contaminé par la rage.

Le ministère a souligné, dans son communiqué, que le père de la victime s’est rendu, le 15 novembre 2015, en compagnie de son fils, aux services d’urgence de l’hôpital de Mahdia, où le staff médical a suspecté la présence de symptômes du virus chez l’enfant.

Même si le père a nié le fait que son fils ait été contaminé par un animal enragé, les médecins ont, tout de même, prélevé un échantillon du sang pour l’analyser, sauf que l’enfant est décédé, avant les résultats de l’analyse, précise la même communiqué.

L’enquête de terrain menée par l’équipe médicale de la région a révélé que l’enfant a bien été victime, en août dernier, d’une morsure d’un chien enragé, d’autant qu’il ne s’est pas présenté à un centre médical pour recevoir les soins nécessaires, lit-on de même source.

Le ministère de la santé informe que les services sanitaires régionaux ont procédé à une campagne de vaccination qui a ciblé, jusqu’à maintenant, 29 personnes appartenant à la famille, les proches ainsi que les cadres médicaux et para-médicaux qui ont côtoyé la victime.

Le ministère a, par ailleurs, souligné que des actions préventives, ont été menées, en coordination avec les autorités régionales pour réduire le risque de la propagation du virus.

Il a, en outre, entamé une campagne de vaccination de masse des chiens domestiques, en plus d’une campagne d’abattage des chiens errants dans la localité touchée.

Selon la même source, il est recommandé, en cas de morsure, de laver abondamment la plaie à l’eau et au savon et de se rendre, en urgence, au centre de santé le plus proche pour recevoir gratuitement le traitement antirabique nécessaire.

Le ministère mentionne, dans le même document, qu’une assistance médicale préventive ainsi que le traitement antirabique sont assurés gratuitement dans 360 établissements sanitaires répartis dans toute la République en plus de l’Institut Pasteur de Tunis.


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