Derek Medinai, tue sa femme et partage  une image du corps sur Facebook
Derek Medinai, tue sa femme et partage une image du corps sur Facebook

Ils  saccagent, volent, violent et d’autres tuent   et partagent leurs actes sur le net. Un fléau  qui progresse de plus en plus. Les plus concernés sans les adolescents et les adultes entre 11 et 37 ans.  Ils partagent  leurs crimes  avec leurs amis sous forme de confession, parfois, ou pour se venter. Des actes qui mettent les sociologues et les psychologues à court d’arguments !

«Les médias sociaux exposent les crimes, ainsi que le besoin de l’utilisateur de se sentir important ou puissant », a déclaré Pamela Rutledge, directrice du Centre de recherche en psychologie des médias à l’École de psychologie professionnelle Massachusetts. « Toutefois, dans la plupart des cas, il semble que le besoin de bravader est beaucoup plus grande que toutes les préoccupations de se faire prendre ».

image du cadavre de Jennifer posté sur facebook par son mari
image du cadavre de Jennifer posté sur facebook par son mari

Le dernier exemple de grande envergure, s’est passé la semaine dernière au Etats Unis, quand  Derek Medina, âgé de  31 aurait tué sa femme Jennifer, âgée de 26 ans  et a  posté une photo de son cadavre  sur son compte de Facebook avec sa confession du crime : « Je vais en prison ou la peine de mort pour avoir tué ma femme… je vous aime les gars, prenez soin de vous. Vous me verrez dans les journaux », tels étaient ses propos. L’image  du corps de la jeune femme a été partagée des milliers de fois avant que Facebook  ne soit alerté et la supprime quelques heures plus tard. Ses amis étaient sous le choc.

 

réaction des amis du meurtrier  Derek Medina
réaction des amis du meurtrier Derek Medina

Michelle Nealon-Woods, présidente nationale de la Chicago School of Professional Psychology, explique que « les criminels ont la tendance de se confesser ou de se venter depuis longtemps, exemple  en 1888,  le cas  du tueur en série londonien, Jack l’éventreur qui a envoyé au moins trois lettres à la police pour les informés qu’il a prévu de tuer à nouveau. Un siècle après, fin des années 1960 et au début des années 70, dans le nord de la Californie, le tueur  Zodiac a envoyé des dizaines de lettres à la polices et aux médias pour se venter de ces crimes… il est clair ici que l’instinct de base n’est pas nouveau. Ce qui a changé c’est les moyens de communication. Ces derniers ont évolué et les réseaux sociaux sont au premier plan ».

 

Mariem Soualhi


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