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La proposition du projet de loi organique relatif à la fixation des parts égales dans l’héritage « n’a pas de finalité politique et n’est aucunement une tentative d’interférence dans les affaires religieuses comme cela a été relayé », a déclaré, lundi, le député à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) Mehdi Ben Gharbia.

Lors d’une conférence de presse à Tunis, le député a indiqué que la proposition d’adoption du principe de l’égalité dans l’héritage entre les femmes et les hommes renvoie aux principes prévus par la Constitution de la 2e République plaidant pour l’égalité femme-homme dans les droits et devoirs.

Il a ajouté que cette initiative intervient aussi en réponse à des demandes formulées par des citoyens dans plusieurs régions du pays. Selon les résultats d’un référendum effectué sur ce sujet, 72% des tunisiens estiment que l’application de cette initiative législative contribuera à l’amélioration des conditions matérielles des femmes et au renforcement de leur rôle dans les domaines politique, économique et social, a-t- il argumenté, précisant que cette proposition sera présentée, prochainement, au parlement.

Le président de l’Association « Rassemblement des Imams », Mohamed Hentati, a estimé, quant à lui, dans une déclaration à l’agence TAP, qu’il faut « empêcher l’adoption de ce projet de loi de manière pacifique et civilisationnelle, à travers le dialogue, car il est contraire aux principes de l’Islam ».


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