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Une perte de poids de 7 à 10 Kg chez les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykstiques (SPOK) qui est un dérèglement hormonal peut les aider à augmenter leurs chances de grossesse, a indiqué, samedi, Nébil Mathlouthi, gynécologue-obstétricien à l’hôpital Charles Nicolle et Professeur à la Faculté de Médecine de Tunis.

Causant des menstruations irrégulières et une pilosité accrue, le SPOK apparaît souvent au cours de l’adolescence et se caractérise par une augmentation inhabituelle de la production d’hormones masculines dans les ovaires, ce qui perturbe la production d’ovules , a-t-il expliqué à la TAP, en marge d’une journée d’étude organisée au siège de la maison du médecin vétérinaire, “, à l’occasion de la journée mondiale de l’Alimentation célébrée le 16 octobre de chaque année.

Ce trouble hormonal aboutit à des cycles anovulatoires durant lequel aucun ovocyte n’est libéré par les ovaires, ce qui rend impossible la grossesse, a indiqué Mathlouthi lors de cette rencontre organisée par l’Association Tunisienne d’Education nutritionnelle sans Frontières (ATENSF).

“Avant de passer au traitement médical du SPOK qui coûte cher et peut causer même des effets indésirables et des complications, il est recommandé aux femmes atteintes de ce syndrome de diminuer leur poids et d’adopter une alimentation saine et équilibrée afin d’obtenir des cycles ovulatoires et améliorer ainsi leurs chances de grossesse”, a-t-il assuré.

Et d’ajouter que la diminution du poids au préalable chez les femmes qui font appel aux techniques d’assistance médicale à la procréation (insémination artificielle ou fécondation in vitro) permet d’améliorer les résultats et d’avoir un taux élévé de réussite.

Selon Mathlouthi, le fait d’adopter un régime alimentaire sain permet par ailleurs d’éviter les graves complications ( diabète, hypertension, prématurité) qui peuvent intervenir pendant la grossesse et les fausses couches.


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