Les artistes Tayroon, fondateur et organisateur du plus grand festival de breakdance IBE, et Tya Corpe, consultante en musique à Copenhague (Danemark), seront à Tunis, le 29 mars, pour animer une rencontre-débat sur «les enjeux socio-économiques de la culture hip-hop en Tunisie», avec la participation d’experts tunisiens et étrangers dans la musique underground.
La rencontre est programmée dans le cadre des activités du premier festival « les cercles ouverts » (22-30 mars), qui se tient sous forme d’ateliers dans les gouvernorats de Ben Arous, Bizerte, Sidi Bouzid, Jendouba, Sfax et Sousse. Les ateliers portent sur la musique hip-hop, la danse contemporaine et l’art urbain.
Organisé à l’initiative de l’association culturelle « Art Solution », ce rendez-vous vise à débattre de l’impact socio-économique de la culture underground désignée comme alternative, au sein de la société tunisienne et de la place significative que l’art urbain acquiert, aussi bien dans l’industrie du tourisme que dans les sociétés de développement industriel ou encore dans les entreprises de communication et de marketing.
L’objectif consiste aussi à soutenir toute activité et initiative servant d’approche innovatrice à la contribution économique et stratégique du secteur culturel et artistique.
Dans ce cadre, une nouvelle performance urbaine intitulée « Je danserai malgré tout » marquera la fin de cette rencontre, et ce à l’avenue Habib Bourguiba.
Créée en 2011, l’association « Art Solution », active dans la promotion de la culture émergente, travaille sur des projets socio-culturels. Ses actions s’intéressent aux renouveaux créatifs qui témoignent des mutations de la société sur la scène culturelle et artistique et de la mouvance underground.
