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Graine de citoyen aujourd’hui et adulte de demain, l’enfant doit être traité en “partenaire majeur” dans l’élaboration des plans de développement à venir, a recommandé le président de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), Mohamed Ennaceur.

Il est temps de prendre au “sérieux” les propositions avancées par nos enfants-députés, a-t-il plaidé à l’ouverture de la plénière du Parlement de l’enfant tenue, mardi.

Les acteurs concernés par les affaires de l’enfance doivent déployer un surcroît d’effort en vue d’encadrer les enfants et identifier leurs préoccupations, a-t-il dit. La parole a été donnée aux enfants pour exprimer leurs soucis et aspirations.

Ainsi, des voix enfantines se sont élevées pour clamer une “discrimination positive” entre les régions de l’intérieur et une meilleure protection des enfants face aux dangers grandissants du terrorisme.

Des enfants-députés ont aussi appelé à la mise en place de bus mobiles inter-ruraux au profit des enfants et à multiplier les espaces récréatifs et culturels dans les régions intérieures.

Des revendications somme toute “légitimes”, aux yeux de la ministre de la femme, de la famille et de l’enfance, Samira Merai pour qui son “département était pionnier à prendre au sérieux les propositions formulées par les enfants.”

Preuve à l’appui, a-t-elle dit, la proposition visant à instituer le caractère obligatoire de l’enseignement pour les enfants décrocheurs a été bel et bien retenu.

Au menu de la plénière de la 2ème session ordinaire du parlement de l’enfant, cinq thèmes en rapport avec le plan de développement : “Le rôle de l’enfant dans le domaine de la gouvernance participative”, les moyens de promouvoir l’économie dans les régions”, les moyens de garantir la justice au niveau des régions dans les domaines de l’enseignement et de la santé” et “l’économie verte”.


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