Le Collectif national contre la Violence a salué mercredi le discours du Président de la République Béji Caïd Essebsi appelant à consacrer l’égalité successorale entre l’homme et la femme et à réviser la circulaire 73 interdisant le mariage d’une tunisienne avec un non-musulman.

“Nous saluons l’évolution du discours politique qui est venu aujourd’hui répondre aux appels lancés par la société civile pour exiger la réforme du Code de Statut Personnel. L’objectif étant qu’il soit en phase avec les dispositions de la Constitution et des accords internationaux ratifiés par la Tunisie”, a souligné Halima Jouini, membre du collectif, lors d’un point de presse tenu à Tunis.

“Cette démarche représente avant tout une reconnaissance de notre droit à l’égalité en tant que condition sine qua non de l’édification de la démocratie et de la justice sociale ainsi que de la consécration du principe de la citoyenneté”, a-t-elle ajouté.

Et de poursuivre: “Nous appelons l’ensemble des forces politiques et les médias à soutenir les composantes de la société civile dans leurs efforts visant à lutter contre la discrimination exercée à l’égard de la femme”.

Le président de la République Béji Caïd Essebsi a prononcé dimanche à l’occasion de la Journée nationale de la femme un discours dans lequel il a appelé à la nécessité de réformer le Code du Statut Personnel dans plusieurs de ses volets, notamment celui relatif à l’héritage, pour consacrer l’égalité entre les citoyennes et les citoyens conformément aux enseignements de l’Islam et à l’article 21 de la nouvelle Constitution tunisienne.


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