dialogueAujourd’hui, vendredi 18 octobre 2013, Ennahdha a donné une conférence de presse à l’hôtel Golden Tulip El Mechtel tenue par Amer Laarayedh, directeur du bureau politique d’Ennahdha, Abdelhamid Jelassi, vice-président d’Ennahdha, et Ajmi Lourimi, membre du bureau exécutif du parti.

La conférence à commencé par la lecture d’Al Fatiha en hommage aux deux gardes nationaux tués à Goubellat dans le gouvernorat de Béja. La minute de silence terminée, place au dialogue, encore une fois…

Dialogue des sourds ou presque

Amer Laarayedh nous a fait un grand résumé sur l’histoire depuis 2005 tout en insistant sur l’importance du rôle de l’ANC. «Le 23 octobre c’est l’élection pour l’ANC, élection pour la révolution non pour le pouvoir», «Nous déplorons les appels à manifester le 23 octobre: on ne se marie pas avec l’intention de divorcer, c’est péché».

Après avoir condamné l’assassinat du lieutenant Mahmoud Ferchichi et du sergent Karim Hamdi , Abd EL Hamid Jelassi est passé au cœur du sujet : le dialogue national.

«Le dialogue est très important pour nous, nous veillons à ce que tout ce passe bien afin que ce dialogue national, qui a démarré le 7 octobre 2013, porte ses fruits, et les attentats terroristes perpétués à l’encontre des symboles de la nation ne vont pas freiner l’évolution du dialogue national», dixit Amer Laarayedh.

Aux côtés de Amer Laarayedh et après avoir échangé sa place avec ce dernier à la demande des cameramen, Jelassi s’exprime: «La violence n’apporte rien, inutile de se déchirer, il faut se concerter sur le dialogue que nous soutenons vivement, même si certains trouvent que le dialogue a trop duré, je dis qu’il faut prendre son temps afin que le résultat soit positif, sans bricolage».

Le dialogue va prendre des ailes?

Le frère Hamadi (par allusion à Hammadi Jebali) et moi-même et d’autres frères avons décidé d’accélérer le dialogue, nous avons d’ailleurs démarré des ateliers politiques pour concrétiser le dialogue.

Le dialogue et l’entente mutuelle sont les seuls sponsors de la transition démocratique en Tunisie.

Par ailleurs, Amer Laarayedh a tenté de réveiller l’esprit du 18 octobre 2005 quand l’opposition isolait le RCD, pour marquer sa volonté de dialogue. Mais hélas, c’est trop tard, encore de hauts responsables qui parlent pour ne rien dire en usant et abusant d’hypocrisie.

 

M.E.B


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