“Le manque de formation du personnel et l’insuffisance des ressources matérielles font que la prise en charge des femmes victimes de violence reste faible”, c’est ce qui ressort d’une étude qualitative menée par le Centre de recherches, d’études, de documentation et d’information sur la femme (CREDIF).

Menée en collaboration avec le Fonds des Nations Unies pour la Population, cette étude sur les services de prise en charge des femmes victimes de violence auprès des prestataires de services et usagers, a été présentée, lors d’un atelier tenu, mercredi, au siège du CREDIF.

Selon Habib Ben Romdhane, chef de projet, cette étude qui a ciblé les gouvernorats du Grand Tunis a démontré que les services founis aux femmes victimes de violence demeurent en deçà de leurs attentes.

A cet égard, elle a appelé à la nécessité d’intensifier les sessions de formation au profit des prestataires qui ne parviennent pas à bien accueillir et à prendre en charge la femme victime de violence.

La Directrice Générale du CREDIF, Dalenda Larguech a, pour sa part, indiqué que les résultats de cette étude étaient prévisibles, ajoutant que des sessions de formation ont été organisées, récemment, au profit des agents de la garde nationale.


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