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Les étudiants des écoles d’ingénieurs et des instituts préparatoires ont décidé de poursuivre leur grève, jusqu’à satisfaction de leurs revendications.

Des représentants des étudiants des instituts préparatoires et des écoles d’ingénierie se sont déplacés, dimanche, à l’Ecole nationale des ingénieurs de Sousse pour briefé leurs collègues sur les derniers développements de ce dossier, face à l’échec des négociations entre le ministère de l’enseignement supérieur et la commission de négociation représentant les étudiants de ces établissements universitaires.

Au cours de cette rencontre, les représentants des étudiants ont dénoncé l’attitude du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique qui, selon eux « n’a pas pris au sérieux les revendications des étudiants et a menacé de fermer les écoles d’ingénieurs si les grévistes ne regagnent pas les salles de cours ».

Les grévistes protestent contre la reconnaissance de l’équivalence des diplômes délivrés par les écoles privées d’ingénieurs et revendiquent la révision du cahier des charges portant organisation et gestion de ces écoles et les autorisations préalablement délivrées.

Ils plaident, également, en faveur de l’unification des voies d’accès aux écoles publiques d’ingénieurs, à travers l’organisation de concours nationaux et la réduction du quota des étudiants d’ingénieurs dans les établissements privés de l’enseignement supérieur.

Présent à cette journée d’information, le président du Syndicat national des ingénieurs tunisiens, Fakhreddine Khelifa, a affirmé le soutien du Syndicat aux revendications des étudiants grévistes.

A cet égard, il a annoncé une grève générale des ingénieurs, les 23, 24 et 25 février courant pour protester contre la détérioration de la situation des ingénieurs ».


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