Le ministère de la Femme, de la Famille, de l’Enfance et des Séniors a déclaré, samedi, que “les soupçons de harcèlement sexuel contre des élèves du lycée “Ennour” pour les non-voyants à Bir El Kassaa, n’ont pas été confirmés”, alors que le ministère de l’Education a affirmé n’avoir reçu aucun signalement concernant cette affaire.

Dans un communiqué publié samedi, le ministère de la Femme a indiqué que suite aux informations relayées sur les réseaux sociaux selon lesquelles des élèves mineures auraient été victimes de harcèlement sexuel au lycée “Ennour” pour les non-voyants, le délégué à la protection de l’enfance s’est déplacé sur place pour s’assurer de la véracité des faits auprès des élèves et du personnel administratif de l’établissement.

“Aucune investigation n’a cependant été initiée par l’unité spécialisée dans les crimes de violence faite aux femmes et aux enfants, ni par le département de la protection des mineurs relevant de la police judiciaire”, ajoute le communiqué.

Pour sa part, la délégation régionale de l’éducation à Ben Arous, a ouvert une enquête administrative concernant certaines défaillances au lycée des non-voyants à Bir El Kassâa relevant du gouvernorat de Ben Arous, a indiqué la déléguée régionale de l’éducation à Ben Arous, Nadia Ayari, samedi, à la TAP.

Elle a ajouté qu’une commission a été formée pour enquêter sur ces dépassements après avoir reçu des plaintes de la part d’élèves et de parents concernant la gestion de cet établissement scolaire et certaines infractions administratives et financières, niant avoir reçu de signalement relatif à des soupçons de harcèlement sexuel sur des élèves mineures.

Pour sa part, l’avocate et activiste des droits de l’Homme, Bochra Belhaj Hmida, a indiqué dans un poste sur sa page officielle Facebook que la loi sur l’élimination de la violence faite aux enfants, prévoit d’auditionner l’enfant une seule fois, en présence d’un psychologue et d’enregistrer l’interrogatoire afin d’éviter d’interroger l’enfant plusieurs fois.

De son côté, le député Rached Khiari, a dans un post publié sur sa page Facebook, accusé le surveillant général du lycée en question de harcèlement sexuel sur des filles mineures, faisant savoir qu’il s’est déplacé, hier vendredi, en compagnie d’un certain nombre de députés, au lycée des non-voyants à Bir El Kasâa, après avoir reçu une correspondance à ce sujet de la part des familles des élèves.

MBR


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