Une enquête menée par les services du ministère de l’Education nationale entre le 1er octobre 2018 et le 18 mars 2019 a révélé l’existence de 87 cas présumés de harcèlement de toutes sortes, indique un communiqué du ministère rendu public lundi soir.

Selon le communiqué, le département de l’Education a pris des mesures à l’encontre des personnes reconnues coupables dont 23 procédures de limogeage, 21 renvois temporaires et autres sanctions judiciaires.

Le ministère a appelé les parents, les éducateurs et tous les acteurs du système éducatif à soutenir ses efforts “et à faire face à tous ceux qui portent atteinte à nos élèves”.

Le ministère de l’Education a souligné que l’enquête sur le terrain s’inscrivait dans le cadre du suivi de l’affaire qui avait suscité la consternation de la communauté tunisienne la semaine écoulée après les révélations sur les agressions sexuelles dont ont été victimes des élèves dans la région de Sfax, et conformément à l’engagement du ministre de l’Education de dénoncer des cas de harcèlement et d’éclairer l’opinion publique sur ces crimes.

Le porte-parole officiel des tribunaux de Sfax, Mourad Turki, avait déclaré que les harcèlements à l’encontre de 20 élèves à Sfax, impliquant un enseignant, avaient été commis à l’intérieur de l’école et dans le domicile de l’accusé où il donnait des cours de rattrapage. Il a ajouté que les enquêtes avaient révélé également que l’accusé a commis les mêmes actes dans sa propre voiture.


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