Plusieurs associations et organisations ont organisé, mercredi, un sit-in devant le tribunal de première instance du Kef pour indigner la décision ” injuste ” du tribunal autorisant le mariage d’une mineure avec son violeur.

Parmi les participants à ce mouvement de protestation, l’Association femme et citoyenneté ainsi que la Ligue de défense des droits de l’homme. Les protestataires ont scandé des slogans qui incriminent toute forme d’agression sexuelle et appellent à la révision des textes juridiques vers plus de sanctions dans ce genre de crimes.

L’article 227 bis du code pénal tunisien stipulant que “Le mariage du coupable avec la victime arrête les poursuites ou les effets de condamnation”.


En réaction, une pétition a été mise en ligne sur une les réseaux sociaux pour supprimer l’article 227 du code pénal.

La délégation à la protection de l’enfance a déposé un recours en justice et le ministère de la femme, de la famille et de l’enfance s’est mobilisé pour invalider le contrat du mariage et préserver l’intérêt de la jeune fille en s’appuyant sur l’article 20 du Code de la protection de l’Enfant.

De son coté, le ministère public a fait une demande d’annulation de la décision du tribunal autorisant le mariage d’une mineure de 13 ans avec l’homme l’ayant mise enceinte.

Avec tap

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