Le secrétaire général adjoint de l’union générale tunisienne du travail (UGTT) et président du comité organisateur du prochain congrès de l’organisation syndicale, Bouali M’barki a souligné que les congressistes veilleront lors du 23e congrès de l’organisation syndicale, prévu du 22 au 25 janvier 2017, à ce que la femme soit présente au sein de la direction centrale de l’union, contrairement aux congrès précédents au cours desquels la femme s’est portée candidate sans pouvoir parvenir aux postes de direction.

Dans un entretien exclusif avec l’agence TAP, M’barki a ajouté que cette présence sera agissante et traduira la place que la femme tunisienne occupe au sein de la société tunisienne, une place qui l’habilite à occuper des postes de responsabilité non seulement dans le domaine syndical mais dans tous les autres secteurs.

Concernant les sujets prioritaires inscrits à l’ordre du jour du congrès, M’barki a fait savoir que les congressistes discuteront, à l’instar des congrès précédents, de thèmes qui préoccupent l’opinion publique à l’heure actuelle dont le dossier du terrorisme et la lutte contre ce phénomène.

Le responsable syndical a ajouté que le débat portera, aussi, sur les propositions d’un modèle de développement équitable ainsi que sur plusieurs autres questions importantes tels que le chômage, les entreprises publiques, les caisses sociales et la réforme des systèmes éducatif et sanitaire.

Ces débats, a-t-il dit, permettront d’exprimer la vision de l’UGTT concernant les questions d’intérêt national et les réformes profondes devant être entreprises pour relancer l’économie du pays et réaliser le bien-être des Tunisiens, affirmant que le seul souci de la nouvelle direction de l’organisation syndicale sera la défense de notre vision et des acquis des Tunisiens.

Dressant le bilan du parcours de l’UGTT au cours des cinq dernières années, M’barki a souligné que l’obtention du quartet parrain du dialogue national dont l’UGTT fait partie, constitue une date marquante de l’histoire de l’organisation syndicale et de tout le pays.

“L’UGTT est la première organisation syndicale au monde qui reçoit un prix Nobel”, s’est-t-il félicité.

Il a rappelé les réalisations accomplies par l’UGTT au cours de ces cinq dernières années dont, notamment, l’initiative d’organiser un dialogue national qui a permis, grâce au concours des autres organisations, d’éviter au pays de sombrer dans une grave crise politique et sociale”.

L’UGTT, a-t-il dit, a joué un rôle consensuel durant cette période et consenti des sacrifices dans le seul objectif de préserver la paix sociale.

En réponse à une question sur les tentatives menées par certaines parties politiques pour influencer les résultats des élections de l’UGTT, Mbarki a souligné que de telles tentatives n’ont aucune raison d’être aujourd’hui grâce à “la révolution de la liberté et de la dignité” qui a permis aux partis politiques de s’exprimer librement.

“L’UGTT demeure un espace dédié exclusivement à l’activité syndicale mais cela n’exclue pas qu’elle a son mot à dire sur toutes les questions qui touchent à l’intérêt national”, a-t-il dit.


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