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La journaliste tunisienne Néjiba Hamrouni a été élue, le 13 juin 2011, présidente du Syndicat national des journalistes tunisiens.

Elle est la première femme à être désignée à la présidence du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT).

Après huit ans passés au quotidien de langue arabe Assabah, Néjiba aurait pu se contenter de son poste de rédactrice en chef de la revue Cawtaryat, publiée par le Centre arabe d’étude et de formation de la femme (Cawtar), mais cette quadragénaire va toujours au bout de ses convictions.

En 2008, du simple adhérente de l’Association des journalistes tunisiens (AJT), elle devient membre chargé des libertés de la presse, puis trésorière au sein de la SNJT.

En 2009, la syndicaliste a publié un rapport dénonçant les problèmes de la profession sous. Néjiba Hamrouni a été surveillée et maltraitée, elle n’a pas cessé de dénoncer tout type de censure envers tout liberté d’expression de presse. Des journaux sont régulièrement interdits de parution, des sites internet sont bloqués, des journalistes sont harcelés, empêchés de travailler, mis sur écoute, arrêtés, traduits en justice, parfois malmenés physiquement ».

Présidente du syndicat du 2011 à 2014, Néjiba s’est penchée sur les conditions de travail des journalistes, les salaires, la formation, le respect des conventions collectives, l’indépendance des comités de rédaction, ainsi que sur les négociations avec le tout nouveau ­syndicat des patrons de presse.

Néjiba Hamrouni avait été sélectionnée par RSF parmi les “100 héros de l’information”, à l’occasion de la Journée mondiale de la presse 2014, parce qu’elle est « reconnue par ses pairs comme étant un modèle d’intégrité, qu’elle n’a ménagé aucun effort pour défendre la liberté de la presse.

Paix à son âme.


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