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Une récente étude a été publiée dans la revue Actes de l’Académie nationale des sciences menée sur des soldats. Les chercheurs, aux Pays-Bas, ont conclu que le cerveau de ces derniers souffre d’une déficience de la fonction et de la structure lors de son retour, et que ces effets disparaissent en grande partie au fil du temps.

L’étude porte sur 33 soldats néerlandais sains, déployés en Afghanistan pour quatre mois. C’était le premier déploiement militaire pour chacun d’eux, une opération de maintien de la paix de l’OTAN.

Les chercheurs ont comparé ces participants aux 26 soldats qui n’ont jamais été déployés. Résultat: ils n’ont pas trouvé de différences significatives dans le trouble de stress, d’anxiété et de l’humeur score post-traumatique entre les deux groupes (déployés et non déployés).

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Le groupe de combat a montré un fonctionnement réduit dans le mésencéphale (au cerveau). Les soldats qui s’étaient rendus en Afghanistan ont tendance à avoir de moins bons résultats aux tests cognitifs que ceux qui n’ont pas été déployés.

Ces effets ont été observés moins de deux mois après leur retour, mais un an et demi plus tard, les chercheurs ont constaté.

Mariem Soualhi


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