L’attentat terroriste perpétré, mardi soir, contre une patrouille de la garde nationale à Boulaaba du gouvernorat de Kasserine a suscité une vague de réactions indignées dans les milieux politique, syndical et associatif.

A cet égard, plusieurs partis politiques, organisations, syndicats et associations ont fustigé cet attentat odieux qui a coûté la vie à quatre gardes nationaux, mettant l’accent, à ce propos, sur l’impératif de placer le dossier de la lutte antiterroriste au cœur des priorités nationales.

Dans des déclarations rendues publiques en cette douloureuse circonstance, ils ont dénoncé le retard pris dans l’adoption du projet de loi antiterroriste qui, selon eux, doit bénéficier de la priorité absolue.

Ils ont, également, plaidé en faveur de l’amélioration de l’opérationnalité des forces de sécurité et de l’armée nationale, de manière à leur permettre de s’acquitter, pleinement, de leurs missions.

Les signataires de ces déclarations ont réclamé, aussi, la révision de la politique sécuritaire nationale qui, ont-ils dit, doit être fondée sur la compétence, le professionnalisme et le respect de la loi.

Il s’agit, également, de mettre en place, dans les plus brefs délais, d’une stratégie nationale de lutte antiterroriste et de renforcer la protection des frontières.

Dans le même contexte, ils se sont prononcés en faveur de l’ouverture d’un dialogue sérieux sur le terrorisme et les moyens d’y faire face, faisant remarquer que ce dialogue devrait englober toutes les parties concernées, y compris les partis politiques et la société civile.

D’autre part, ils ont souligné la nécessité de révéler toute la vérité sur la police parallèle qui, selon eux, est impliquée dans la déstabilisation du département de l’Intérieur, allant jusqu’à les accuser de complicité dans certaines attaques terroristes. Ils ont, en outre, estimé indispensable d’éviter de semer la discorde et la division qui, à leurs yeux, ne peut profiter qu’au projet destructeur fomenté par des bandes hostiles à la Tunisie.

Les signataires de ces déclarations sont :

– Le parti « Al-Massar », – Le parti de l’initiative nationale destourienne, – Le parti des travailleurs, – Le Mouvement « Ennahdha », – Le parti Républicain « Al-Jomhouri », – Le Mouvement du peuple, – Le parti « Ettakatol », – L’Alliance démocratique, – Le Parti du travail tunisien, – Le Mouvement des démocrates socialistes (MDS), – L’Union générale tunisienne du travail (UGTT), – L’Union tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA), – L’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP), – Le Syndicat des magistrats tunisiens (SMT), – L’Ordre national des avocats tunisiens (ONAT), – L’Union des Syndicats de la garde nationale, – Le Syndicat général de la garde nationale, – L’Association Femme et leadership.


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