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Une (ré)interpellation des sept accusés de terrorisme…et non un enlèvement, confirme le MI

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Le ministre de l’intérieur Mohamed Najem Gharsalli a confirmé, mercredi, l’arrestation de nouveau, hier mardi, de sept accusés à leur sortie de la caserne d’El Gorjani, en vertu d’une décision judiciaire.

L’arrestation de nouveau de ces personnes n’est pas un enlèvement comme cela a été dit mais vient suite à des informations indiquant leur implication dans d’autres affaires terroristes, a-t-il ajouté, lors d’une conférence de presse.

Une commission parlementaire a été créée pour vérifier si les arrêtés ont subi des actes de torture, les visiter et prendre connaissance de leurs états de santé, a-t-il expliqué.

La volonté du gouvernement actuel est claire quant à l’éradication du terrorisme, a-t-il indiqué, soulignant la détermination du ministère de poursuivre sa guerre contre le terrorisme sans porter atteinte aux droits et libertés. Ainsi, aucun dépassement ne sera autorisé s’agissant du respect de l’intégrité physique et morale de tout prévenu quelque soit l’accusation qui lui est portée, a avancé Gharsalli.

Par ailleurs, le ministre a affirmé que les magistrats sont concernés par la lutte contre le terrorisme, assurant que leurs décisions sont respectées, notamment en ce qui concerne la libération des détenus.

L’institution sécuritaire a arrêté plus de 1200 personnes pour des affaires de terrorisme et a libéré d’autres pour manque de preuves, a-t-il affirmé. Selon le ministre, plusieurs parmi les personnes libérées précédemment sont impliquées dans le terrorisme, dont l’exemple des 22 personnes du groupe de Remada qui ont été libérées et qui avaient par la suite adhéré à des groupes terroristes en Libye.

Le ministre a nié l’existence de n’importe quel dépassement commis par les agents de police comme l’ont prétendu mardi les personnes arrêtées. Les informations qui circulent depuis hier sur la torture et l’arrestation de nouveau de ces individus s’inscrivent dans le cadre de campagnes menées contre l’institution sécuritaire, a-t-il expliqué, soulignant le droit du ministère de poursuivre les impliqués dans l’atteinte morale portée aux agents de la sécurité.

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