Des milliers de recettes de régimes circulent à travers le monde. Internet est capable, à lui seul, de vous donner tellement de pistes… Mais souvent, rien ne marche ou presque. Pour la majorité des personnes, c’est une question de cycles. On fait des efforts et on se prive à un certain moment, à l’approche de l’été le plus souvent. Ensuite vient un autre cycle où on se lâche, l’hiver en général, et ainsi de suite. D’où les très disgracieuses vergetures…

Alimentation consciente

C’est le nom, non pas d’une nouvelle méthode de régime, mais d’une nouvelle philosophie. A vrai dire, elle n’est pas si nouvelle que cela, mais elle revient au devant de la scène simplement. Depuis l’antiquité, ‘penser’ à ce qu’on fait est un rite presque sacré. Surtout dans les sociétés très imprégnées par le religieux ou le spirituel en général. En Inde par exemple, il persiste cette habitude de « tout penser »… Il s’agit de penser simplement à ce qu’on fait. Quand on donne le bain à son bébé par exemple, on pense très fort aux différents gestes, on suit une logique et un processus presque sacrés. On parle à son enfant, et on est concentrée sur cela, on n’a pas la tête ailleurs.

Et bien c’est la même philosophie qui est à l’œuvre dans l’alimentation consciente. Penser très fort, et se concentrer sur ce que l’on mange. Ne pas avoir la tête ailleurs. Ne surtout pas manger devant la télé, ou you tube. Ne pas manger vite, bien mastiquer. Penser aux différents composants de ce qui existe dans l’assiette, les glucides, les protéines, les vitamines, etc. Penser à la manière dont ils vont se diffuser dans l’organisme, irriguer le sang et les cellules. Penser donc à la quantité de beurre, ou de sucre, qui est dans l’assiette, visualiser la manière dont cette graisse va se déposer dans les artères, causer à terme du cholestérol, etc.

Explications…

Tout cela permettrait de mieux harmoniser le fonctionnement de notre métabolisme. Et nous serions plus à l’écoute de notre estomac, de notre corps, de ses besoins réels, et de ses envies réelles. Quand on mange lentement, quand on pense à tout le processus qui est à l’œuvre, on n’aura pas besoin peut-être de terminer le fondant au chocolat qu’on a commandé. Parce qu’on ‘sent’ que ça y est, on n’a plus envie. J’utilise en effet le concept ‘sentir’ et non pas ‘comprendre’, car c’est bien là le cœur de cette philosophie. Cela passe par le ressenti, non pas par le mental.

On n’est plus alors dans ces comportements compulsifs, où la nourriture sert plusieurs autres besoins. Combler l’angoisse et le stress en premier lieu.

Avec la philosophie de l’alimentation consciente, la nourriture reprend son rôle principal, nous nourrir, nous donner l’énergie, avec le plaisir de la table.

Essayez, vous verrez les résultats aussitôt.

Sondes Khalifa


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