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Quand le stress fait grossir

Le stress est l’une des maladies du siècle. Il touche les jeunes comme les plus âgés. Ses conséquences sur l’organisme sont parfois lourdes. Il peut provoquer des maladies organiques comme les troubles cardio-vasculaires (palpitations, douleurs, gène dans la poitrine, hypertension, angine de poitrine voire infarctus), des infections cutanées (eczéma, boutons rouges, psoriasis, herpès, chute de cheveux, démangeaisons), des maladies digestives (spasmes, bouche sèche, ballonnements, diarrhée, gastrites, ulcères, colopathies), des infections virales ou microbiennes à répétition dues à une baisse des défenses immunitaires ; et il paraît même qu’il est responsable de l’atteinte de cancer.

Les hormones du stress et de l’appétit: Le stress est une réaction normale d’adaptation de l’organisme destinée à répondre à une agression, physique ou émotionnelle. Il déclenche une montée d’adrénaline qui met l’organisme en alerte pour réagir, ce qui fait brûler des calories. Par la suite la dose de cortisol augmente pour réparer des lésions éventuelles et cela en préparant un bon stock de calories. Cette hormone stimule la production d’insuline et maintient l’augmentation du glucose dans le sang. Elle est donc responsable de l’augmentation de l’appétit et de la sensation de faim. La prise de poids est ainsi le résultat d’un déséquilibre hormonal provoqué par le stress.

Les femmes sont plus vulnérables: Les études ont montré que les femmes réagissent au stress avec des niveaux de sécrétion de cortisol plus grands que chez les hommes. Elles ont ainsi tendance à manger davantage en périodes de stress que les hommes. D’autres études ont montré que les femmes dont l’excès de graisse est stocké dans la région abdominale produisent plus de cortisol et ont un rythme de vie plus stressant que les autres femmes dont l’excès de graisse est localisé sur les hanches.

La nourriture est une sorte de compensation : Lorsqu’on passe par une situation de détresse et de manque affectif, certains individus se remplissent de nourriture pour compenser ce manque. Les personnes obèses présentent souvent des troubles psychiques de type d’anxiété majeure ou de dépression, à l’origine de phénomènes de compensation alimentaire appelée aussi boulimie. Elles sont atteintes de troubles digestifs qu’il faut régler auprès d’un psychiatre, plutôt qu’un nutritionniste.

Nos conseils pour ne pas grossir du stress :

 Sonia Matoussi

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