
Extrait de Frédérique Zingaro, dans www. chine.aujourd’hui le monde.com
…Gao Pingxi est un imam de l’ethnie Hui… en ce jour de l’aïd, il est heureux de prêcher même s’il lit l’arabe sans pouvoir le parler : «Vous ne trouverez pas un seul chinois qui comprenne l’arabe ici», reconnaît-il. Il prêche donc en chinois, les prières seules sont en Arabe.
(…) A Pékin, les musulmans chinois ne semblent pas très préoccupés par le strict respect des règles qui prévalent dans les pays arabes. A la petite mosquée de Chaoyangmen, pas de foulard pour les femmes à l’entrée de la mosquée, ni de jeûne obligatoire. Le seul interdit concerne la viande de porc. Si les Hui adhèrent aux traditions sunnites, école hanafite, ils sont d’abord concernés par les problèmes de la vie quotidienne, l’observance des traditions, les liens de famille et de clan, plutôt qu’aux idées et aux doctrines théologiques. Ils attachent de l’importance à la prière quotidienne, cinq fois par jour, et à la prière du vendredi à la mosquée, auxquelles se mêlent parfois des croyances populaires, notamment dans les exorcismes qui permettent de se protéger du le mauvais œil ou des mauvais esprits».
Florence Pescher














