Le 10 mai 2013, la Cour pénale de Ceuta a condamné un couple espagnol ( Antonia G.F. et Vanessa E.M ) pour avoir tenté d’acheter deux enfants marocains en août et septembre 2011. Désespéré, le couple n’a trouvé d’autres moyens pour avoir un enfant.

Solution facile, Antonio G.F décide alors d’acheter un enfant à 1.000 euros. Il entre en contact avec une mère marocaine qui accepte de lui vendre son bébé dès la naissance au prix de mille euros.

famille_bebe-dans-la-chambre-parentale-ou-pas_dPour défendre son client, l’avocat insiste sur le fait qu’Antonio G.F. avait prévu de s’inscrire sur les registres officiels comme père biologique, mais le projet ne s’est pas déroulé comme prévu.

N’ayant toujours pas baissé les bras, en septembre 2011, Antonio G.F s’adresse à une autre mère célibataire, Mounia H. Celle-ci accepte de lui céder son enfant mais pour la somme de 3.000 euros. Mais la transaction s’est mal passée, car Mounia H s’est rendue à la police. Antonio G.F. a été condamné à 18 mois de prison et 6 ans d’interdiction de l’exercice de l’autorité parentale.

Vanessa E.M., son épouse, a écopé de 6 mois de prison et d’une amende de 3.240 €. La jeune maman, Mounia H., qui a dénoncé les faits, a été condamnée à 3 € d’amende par jour pendant un mois et demi.

Cependant, le commerce des enfants n’est pas une première ni un cas isolé à Ceuta, des trafics de plus grande ampleur ont été dénoncés.

Par ailleurs, en février 2013, à Alger aussi, un procès impliquant 13 personnes pour trafic d’enfants entre l’Algérie et la France, s’est tenu. Ce réseau proposait à des couples français d’acheter des bébés algériens abandonnés par leurs mères. Le procès a finalement été reporté en l’absence de cinq des accusés. Ces trafiquants à l’origine de « l’enlèvement et le détournement » d’un nombre « indéterminé » d’enfants, restent ainsi en attente de jugement.


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