enda-tamweel-2015

“Enda Tamweel”, société anonyme de micro-finance, créée par l’ONG Enda inter-arabe, vient d’obtenir son agrément du ministère des finances, le 31 décembre 2015.

Enda pourra ainsi, développer davantage ses activités de micro-finance et contribuer à l’inclusion financière d’environ un million de micro-entrepreneurs tunisiens d’ici 2020.

D’après un communiqué de l’ONG, le nouveau statut juridique, devenu possible grâce à l’adoption de la loi sur la micro-finance en 2011, permettra ainsi, à Enda Tamweel de relever le plafond de ses prêts jusqu’à 20 000 dinars.

Pour ce faire, “Enda Tamweel” fera appel à des actionnaires internationaux et nationaux pour augmenter son capital et accéder à plus de ressources.

L’ONG Enda inter-arabe restera l’actionnaire principal et assurera l’accompagnement, notamment des femmes et des jeunes micro-entrepreneurs. Jusque là, Enda se refinance auprès d’une dizaine de banques locales et d’une dizaine d’institutions internationales.

«Un nombre croissant de micro-entrepreneurs sont avec nous depuis plusieurs années et, avec notre appui, ont vu leurs micro- entreprises grandir, ainsi que leurs besoins en financement.

Enda se doit aujourd’hui de les servir par des prêts plus importants ainsi que par d’autres produits financiers tels que la micro- assurance, les transferts et le paiement par mobile” a déclaré Michael Cracknell, co-fondateur de Enda.

En plus des micro-prêts destinés aux activités génératrices de revenus, Enda Tamweel va pouvoir servir également, les petites entreprises urbaines et rurales ainsi que les «start-ups» lancées par des jeunes contribuant ainsi à la création d’emplois par et pour les jeunes.

C’est en 1995 que l’ONG internationale Enda inter-arabe, a introduit en Tunisie la micro-finance selon les bonnes pratiques internationales, préparant ainsi, le terrain pour l’ouverture actuelle du marché estimé à 1,5 million de micro-entrepreneurs.

En 21 ans, et partant d’un don de 20 000 dollars, Enda a octroyé 2 millions de micro-crédits d’une valeur cumulative de 1,9 milliard de dinars, a environ 600 000 tunisiens exclus du système financier, dont 70% de femmes et 35% de jeunes (moins de 35 ans).

Enda aurait ainsi “un impact direct et indirect sur l’amélioration des conditions de vie d’environ un million de tunisiens parmi les plus défavorisés”.

Aujourd’hui, Enda sert 270 000 porteurs de projets, avec un encours (la valeur des prêts entre les mains de ces micro- entrepreneurs) d’environ 300 millions de dinars. Elle opère à partir de 78 agences sur tout le territoire tunisien, 42% en zones rurales et emploie 1 300 Tunisiens, surtout des jeunes diplômés.

Aux côtés de Enda Tamweel, l’ONG Enda inter-arabe, annonce continuer à offrir des services non financiers: des formations pour améliorer les capacités entrepreneuriales et managériales des micro-entrepreneurs, l’appui à la commercialisation notamment pour les artisans et les producteurs agricoles, des conseils et de l’accompagnement à la création d’entreprise ainsi que de l’éducation financière et citoyenne.

Avec communiqué

 


LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here