Les femmes qui fréquentent les moyens de transport en commun sont confrontées à plusieurs problèmes dont, notamment, la violence et le harcèlement, selon les résultats d’un projet sur la promotion de villes sûres offrant des services publics répondant au genre social, a fait savoir, vendredi, Hend Bouziri, présidente de l’association “Tounissiet”.

Ce projet entamé en mars 2016 et financé par l’organisation britannique ” action aid “, a permis de relever les problèmes de transport rencontrées par les femmes des villes du Bardo (gouvernorat de Tunis), Beni Khiar (gouvernorat de Nabeul) et El Mourouj (gouvernorat de Ben Arous), a-t-elle ajouté lors d’une conférence organisée, vendredi, pour présenter les résultats de ce projet.

Ce projet, a-t-elle expliqué, vise à lutter contre la discrimination à l’égard des femmes et à leur permettre d’accéder aux services publics d’une manière équitable.

Selon la présidente de l’association Tounissiet, ce projet s’inscrit dans le cadre d’un projet régional mené en Tunisie, en Egypte et en Jordanie et basé sur une méthodologie participative afin d’évaluer la qualité des services fournis.

Citant l’exemple de la délégation de Beni Khiar, Bouziri a fait savoir que le projet a permis de relever plusieurs problèmes, dont les difficultés rencontrées par les filles scolarisées lors de leurs déplacements.

De son côté, Faten Essabii, chercheure en droit et experte dans le domaine de la lutte contre la violence faite aux femmes, fondée sur le genre social, a estimé que la femme ne bénéficie pas pleinement de ses droits civils puisqu’elle est la cible de violence verbale et physique et se trouve souvent privée des ses droits socioéconomiques, notamment le droit à l’éducation.


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