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Tunisie : 1855 cas d’intoxication alimentaire collective enregistrés en 2018

Le nombre des cas d’intoxication alimentaire collective a atteint 1855 cas en 2018 contre 1015 cas en 2017, a indiqué mardi le ministre de la Santé, Abderraouf Cherif.

“Les 1855 cas qui ont été enregistrés sont répartis sur 89 foyers d’intoxication”, a-t-il ajouté lors d’une plénière tenue à l’ARP consacrée à l’adoption du projet de loi n°78 de 2016 relatif à la sécurité sanitaire et la qualité des produits alimentaires et des aliments pour les animaux.

Dans ce projet de loi, a-t-il dit, le système de sécurité sanitaire des aliments repose sur l’évaluation et la gestion des risques. Il prévoit la création d’une agence nationale de l’évaluation des risques.

Selon lui, ce texte de loi est de nature à rompre avec le chevauchement des rôles ainsi que la dispersion des structures de contrôle, précisant qu’un office national de la sécurité de la qualité des aliments sera créé en vertu dudit texte.

Et d’expliquer que cette instance sera la seule structure habilitée à contrôler les aliments.

Ce projet de loi, a-t-il dit, vise à garantir la sécurité sanitaire des aliments et des denrées alimentaires. L’objectif est de répondre aux normes internationales.

Et d’ajouter que ce texte permettra d’optimiser les opportunités d’exportation, de restructurer les instituions chargées de contrôle du marché et de garantir une qualité supérieure des aliments.

Le ministre a révélé une hausse des maladies transmises par les animaux à l’instar de la Tuberculose ganglionnaire, précisant que le nombre de personnes atteintes de cette maladie a atteint 800 cas en 2017.

D’après lui, la prolifération des dépôts de stockage des produits alimentaires et les abattoirs anarchiques ont ouvert la voie au trafic de produits qui ne remplissent pas les normes sanitaires et ne sont pas soumis au contrôle.

D’autre part, il a fait remarquer que les difficultés entravant les activités de gestion des risques sanitaires sont liées essentiellement au manque de coordination entre les structures intervenantes et l’insuffisance des ressources humaines spécialisées.

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