Est-ce la folie de son jeune âge qui a jeté Seif Dean Laouiti dans cette aventure ? Certainement, mais aussi une véritable passion pour la création, pour la mode et une envie de bousculer les idées reçues, d’affirmer haut et fort que cette jeunesse tunisienne est aussi pleine de talents. Bimestriel vendu à 5,9 dt et tiré à 5000 exemplaires, chacune des parutions de FFDesigner sera consacrée à une cible ou à une thématique particulière, sans pour autant oublier l’actualité de la mode qui concerne tous ceux et celles qui s’intéressent à leur look. Le premier numéro sortira le premier décembre et sera consacré à la jeunesse tunisienne, le Young Fashionista Show, pour les jeunes de 14 à 25 ans. Puis ce sera un numéro spécial femme, un numéro spécial homme etc.

FFDesigner veut créer la tendance, proposer une mode tunisienne, un art de vivre à la tunisienne. Le magazine fera d’ailleurs régulièrement appel à des photographes et des stylistes tunisiens pour les séances studios afin de renouveler sans cesse les genres. Quand aux mannequins, une base de données a été créée pour de vrais looks, sans compter le casting sauvage auquel désormais il faut se préparer.

Seif styliste, diplômé d’Esmod, deux ans à Esmod Pékin possède lui même sa marque, Narcisso Domingo Machiaveli, sous laquelle il propose ses créations : vêtements, accessoires, chaussures…pourquoi ce nom? Le premier pour le mythe de Narcisse qui n’en finit pas de se regarder, un peu comme les accro de look, le second pour le peintre Dali qu’il adore, et le dernier pour le philosophe dont il partage les valeurs…il lance également sa première collection de bijoux : «les trésors de Machiaveli», uniquement vendus à l’occasion de ventes privées mensuelles. Quand on lui parle d’autopromotion, ce n’est pas lui qui répond mais les membres de son équipe, arguant du fait qu’au contraire, Seif ne voulait pas se mettre en avant, pensant toujours aux autres créateurs, mais que ce sont eux qui ont insisté pour qu’il figure dans ce numéro zéro, afin de montrer aussi que ces jeunes là savent de quoi ils parlent. Pour les numéros à venir, la rédaction sélectionnera les créateurs les plus innovants, les plus fous etc. Seif met un point d’honneur à nous faire connaître aussi des jeunes créateurs chinois avec qui il a étudié à Esmod Pékin.

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