La Cour fédérale du Canada a avalisé, le 21 décembre 2017, de nouveau, le blocage des fonds de la femme et des enfants du gendre de l’ancien président Zine el-Abidine Ben Ali, Belhassan Trabelsi.

La femme de Belhassan s’est adressée à la Cour fédérale du Canada pour retirer son nom et ceux de ses enfants de la liste  » d’étrangers politiquement vulnérables  » et dont les biens sont bloqués, mais sa demande a été déboutée, selon le journal électronique canadien  » LA PRESSE.CA  » dans son édition du 8 janvier 2018.

 » Avant de rendre sa décision, le gouvernement canadien a consulté les autorités tunisiennes, qui ont spécifiquement demandé que les avoirs de la femme et des enfants de BelhassanTrabelsi demeurent gelés « , lit-on dans le journal.

Selon la même source,  » la Tunisie a affirmé que les liens familiaux entre ceux-ci et l’ancien président Zine el-Abidine Ben Ali n’ont pas été rompus, et que les membres de la famille ont injustement profité de leur relation avec l’ancien dictateur Ben Ali « .

« Selon la preuve déposée en cour, la Tunisie a même averti Ottawa que le déblocage des avoirs de la famille nuirait aux relations bilatérales entre les deux pays », ajoute-t-on dans le journal.

En vertu de la décision du gel,  » impossible pour la femme de Belhassan et ses enfants de mener des transactions financières ou d’ouvrir un compte en banque « , lit-on dans le journal.

 » Belhassen Trabelsi a disparu dans la nature avant d’être expulsé du Canada et demeure introuvable depuis. Sa femme et ses enfants, de leur côté, ont été accueillis comme réfugiés « , rappelle le journal électronique.


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