Les Tunisiens dépenseront la somme de 420 millions de dinars (MDT) à l’occasion de la rentrée scolaire 2016-2017, et ce pour l’acquisition des fournitures scolaires, des tenues et chaussures de sport ainsi que pour payer les frais d’enregistrement et d’abonnement scolaire, selon une étude réalisée par l’Institut national de la consommation (INC), durant la semaine dernière semaine du mois d’août 2016.
Le directeur général de l’Institut, Tarak Ben Jazia, a fait savoir, lundi, dans une déclaration à l’agence TAP, que le coût estimatif de la rentrée scolaire et des prix des fournitures scolaires a été déterminé compte tenu des prix de ces produits sur les marchés.
En ce qui concerne le coût de la rentrée pour chaque élève, Ben Jazia a estimé qu’il diffère d’un élève à un autre selon le cycle, et ce, en prenant en considération le coût des livres, des cahiers, des fournitures, du tablier et du cartable uniquement.
Ainsi, le coût de la rentrée pour un élève au primaire varie entre 79,721 et 124,590 dinars, alors que celui pour un élève au collège varie entre 105,250 et 107,250 dinars. Le coût pour un élève inscrit au secondaire oscille entre 124,715 et 132,150 dinars.
Ben Jazia a mis l’accent sur l’augmentation, entre 11 et 16%, du cout de l’élève (selon le cycle d’études), par rapport à la rentrée 2015/2016.
Il a expliqué cette augmentation par la hausse des prix des fournitures scolaires (cahiers non subventionnés, cartables et tabliers), contre le gel des prix des livres et cahiers subventionnés.
L’INC a mis en garde les consommateurs contre l’achat des fournitures scolaires exposées au bord des routes et d’origine inconnue, vu qu’ils constituent des dangers pour la santé des enfants.
Le responsable a souligné que ces produits à bas prix sont de mauvaise qualité et ne respectent pas les normes de santé, citant à titre d’exemple le plastique utilisé qui représente une menace sur la santé des enfants causant ainsi des maladies dermatologiques et respiratoires.
Parmi les produits exposés sur les étals anarchiques les crayons de coloriage constitués de matières pétrochimiques et la colle composée de matières organiques.
Il a appelé le cadre éducatif à tenir compte du pouvoir d’achat du consommateur, ne pas demander la fourniture d’un seul coup et ne pas imposer l’achat des produits d’une marque précise.