La présence de journalistes anglophones et les réponses de Seif qui s’exprime dans un anglais parfait, complètement à l’aise, imprime d’ailleurs d’emblée le magazine dans un contexte international. Du reste, l’ambitieux fondateur, espère pouvoir d’ici deux ans exporter son magazine sous d’autres cieux, à commencer par ceux du grand Empire céleste, la Chine de ses origines métissées. Ouvert sur le monde, FFDesigner l’est déjà, jugez plutôt : Aneta, la photographe du magazine est ukrainienne, Seif a une maman taïwanaise, et l’équipe projette déjà de couvrir les fashions weeks à l’étranger avec dans un premier temps des déplacements vers des destinations moins attendues que Paris, Milan, New York ou Londres pour promouvoir, là encore, des jeunes talents de pays émergents en matière de mode comme les fashion days en Ukraine ou la fashion week à Pékin…

Si le magazine est en français, le titre et les intertitres sont une combinaison franco-anglaise, non par snobisme mais pour être en vraie adéquation avec la terminologie généralement utilisée dans le monde de la mode internationale. FFDesigner a pour volonté d’accompagner les tunisiens et les tunisiennes afin de les aider à s’habiller à la mode sans copier aveuglément, et souvent mal, l’Europe et plus largement l’occident.

Quand à la soirée offerte par le magazine, ce fut une explosion de couleurs, d’originalité et de gaieté… l’ambiance était pétillante d’énergie, raffinée en légèreté, comme la beauté sans doute, ou l’élégance…un grain de folie au cœur d’une organisation sans faille à l’instar du shooting mis en scène au cœur de l’espace. Bravo et longue vie à ce magazine, à cette jeune équipe bourrée de talents.

Florence Pescher

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